Grasse vintage - Quelques places
Du nouveau à Grasse dans le monde de la parfumerie
Une nouvelle approche et une mise à jour très complète dans de nombreux domaines du monde de la parfumerie industrielle vient d’être publiée sous le titre tout à fait évocateur de la magie des fleurs à parfums du Pays de Grasse toujours exceptionnelles, des techniques des industriels et de l’art de la création des parfumeurs, « La Magie d’un Terroir - Regards sur cinquante ans de parfumerie en Pays de Grasse ».
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Les Places de Grasse, des toutes petites et des plus grandes...
Grasse offre de nombreux endroits aux promeneurs pour visiter la ville, rencontrer des amis, s'asseoir sur un banc ou faire ses courses. Nous allons consacrer cette présentation aux places moyennes et plus modestes du sud de la cité. Chacune a connu des moments de forte activité tournés vers les marchés, les foires ou le commerce et l'artisanat. Mais les mutations de la fin du XIXe siècle ont changé leur rôle.
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La Place de la Foux vue du ciel
https://www.facebook.com/LaFaceCacheeDeGrasse/
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Ce blog a été réalisé par : andre.raspati@gmail.com
Avec mes plus vifs remerciements aux différentes personnes qui m'ont aidé à réaliser ce blog "Grasse-Vintage" et tout particulièrement :
- La Région PACA qui m'a aimablement autorisé à utiliser les textes et les photos publiés dans l'inventaire général du Patrimoine Culturel : https://dossiersinventaire.regionpaca.fr/gertrude-diffusion/recherche/globale?texte=%22parfumerie+de+Grasse%22&type=Dossiers
- Le centre de Documentation iconographique, documentaire et historique produite par les services patrimoniaux de la DRAC PACA et réalisée par Gabriel BENALLOUL - http://patrimages.culture.fr/
- La Maison du Patrimoine de la Ville de Grasse dont la responsable Laurence ARGUEYROLLES m’a permis d’accéder à de très nombreuses informations - animation.patrimoine@ville-grasse.fr
- Les Archives Communales de la Ville de Grasse qui m'ont aidé dans mes recherches et permis d'accéder à de très nombreuses informations - http://www.ville-grasse.fr/archives_communales.html
- Corinne JULIEN-BOTTONI qui m'a aimablement autorisé à publier ses articles de l'histoire de Grasse qui paraissent régulièrement dans Nice-Matin
- Robert VERLAQUE, professeur, historien, auteur d'ouvrages sur Grasse (Grasse du Moyen-Âge à la Belle-Epoque, Grasse au XX ème siècle), Président du Cercle Culturel de Grasse qui m'a transmis de nombreux documents
- Alain SABATIER, photographe qui m'a autorisé à utiliser ses clichés pour illustrer mes blogs
- Toutes les personnes qui m'ont prêté leur collection de cartes postales, de photos ou de documents.
- Toutes les personnes qui publient ou qui ont publié sur les réseaux sociaux des documents ayant un lien avec mon blog
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Bibliographie
- "Contribution à la connaissance de la ville de Grasse" de Joseph FARNARIER
- "Le Pays de Grasse" de Hervé de FONTMICHEL
- "Grasse, Portrait d'une ville provençale" d'Alain SABATIER et Lucien AUNE
- "Grasse, dans les bouleversements du XXe siècle" de Robert VERLAQUE
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Si un document qui figure dans ce blog n'est pas libre de droit merci de me le signaler
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DANS CE BLOG
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1/ LE MARCHE AUX HERBES
2/ LA PLACE ETIENNE ROUSTAN
3/ LA PLACE DE L'EVECHE
4/ LA PLACE DE LA POISSONNERIE
5/ LA PLACE DE LA PLACETTE
6/ LA PLACE DU PETIT PUY
7/ LA PLACE DU 24 AOUT
8/ LA PLACE SAINT MARTIN
9/ LA PLACE DE LA VIEILLE BOUCHERIE
10/ LA PLACE COLOMBAN
11/ LA PLACE DE LA FOUX
12/ LES TERRASSES TRESSEMANNES
13/ LA PLACE DES HUGUENOTS
14/ LA PLACE DU BARRI
15/ LA PLACE DES FAINEANTS
16/ LES PLACES DU PATI ET MARTELLY
17/ LA PLACE DE LA ROQUE
18/ LA PLACE DU PONTET
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Les renvois aux blogs spécifiques
LA PLACE NEUVE
http://grasse-vintage.over-blog.com/2016/12/grasse-vintage-la-porte-neuve.html
LA PLACE AUX AIRES
http://grasse-vintage.over-blog.com/2018/02/grasse-vintage-la-place-aux-aires.html
LES PLACES DU ROUACHIER
http://grasse-vintage.over-blog.com/2016/12/grasse-vintage-corso-fleuri.html
LE COURS ET LE CLAVECIN
http://grasse-vintage.over-blog.com/2018/02/grasse-vintage-le-cours-et-le-clavecin.html
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§1 - LA PLACE AUX HERBES
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Et sa reproduction par l'Atelier Pastels et Palettes de Patricia Gomez
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1904 - Place Jean Jaurès ou Place aux Herbes
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Elle figurait déjà au cadastre de 1443 sous le nom de Place aux Herbes. Puis elle s'est appelée Place Jean Jaurès mais le Conseil Municipal (Maire Etienne Carémil) du 13 décembre 1940 lui redonne son nom originel : Place aux Herbes.
"Cet espace public d’environ 1000 mètres carrés forme un rectangle régulier de 24 mètres sur 40 mètres. Il est bordé sur trois côtés d’immeubles à logements et de commerces et s’ouvre à l’est sur la rue de la Pouost qui en constitue la limite basse. L’aménagement de cette place, effectué en plusieurs étapes, est assez récent. Il émane de la nécessité apparue à la fin du XVIIIe siècle de créer, pour les habitants du bas de la ville, un autre marché alimentaire, l’ancien et le plus proche étant exigüe (actuelle place Étienne Roustan). La place est ainsi créée de toute pièce au cours du XIXe siècle à la suite de démolitions de vieux bâtiments. Le nouveau marché, situé à proximité de l’ancien, y est implanté puis protégé par une halle. En 1858, est installée une fontaine à bassin monumental dont le socle central quadrangulaire possède quatre canons à mascarons représentant des hommes feuille. Ce socle est surmonté d’une colonne à fut cannelé terminé par une coupe de fruits." http://www.grasse.fr/places.pdf
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Une autre information : "En 1808, un arrêté municipal demande aux jardiniers que les ventes de légumes frais et d'herbes potagères ne devraient plus se faire à la Place aux Aires mais exclusivement sur la Place aux Herbes". (infos Joseph FARNARIER)
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Gravure sur bois antique de 1891 tirée de "Illustrated London News". Avec ses débuts en 1842, The Illustrated London News est devenu le premier journal hebdomadaire entièrement illustré au monde, marquant une révolution dans le journalisme et les reportages.
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§2 - LA PLACE ETIENNE ROUSTAN
Ce fut la première place aux Herbes. Elle se situe entre la place de la Poissonnerie et la Place aux Herbes (place Jaurès) au bas de la rue Rêve Vieille, l'ancienne rue des juifs. Etienne Roustan était médecin de la marine est décédé lors de de la catastrophe du Iéna en 1907.
(Le 2 mars 1907, le cuirassé d'escadre Iéna entrait dans l'arsenal de Toulon pour procéder à des réparations. Le 12 mars, alors que les travaux étaient presque terminés, à 13h55, le vaisseau explosa. Bilan de la catastrophe 117 morts (100 à bord du Iéna et 17 aux alentours) et 33 blessés, parmi les victimes de trouvaient le capitaine de vaisseau Adigard, commandant l'Iéna, le capitaine de frégate Vertier et plusieurs officiers dont le médecin Etienne Roustan. L'explosion du Iéna est attribuée à la déflagration de la poudre stockée sur le cuirassé". (Infos Joseph FARNARIER) + http://histogen.dol.free.fr/dol/vie-evenements/iena.htm
La place Étienne Roustan avec la boulangerie Basso, le ferronnier Hugues, le charcutier Tosello, le tailleur Volpi, la chapelière, l'épicier et le boucher Giraud... Merci à José Basso pour ces renseignements précieux.
Maurice Goletto m'a fait parvenir cette information :
"En déambulant dans toutes les photos de ces blogs, il m'est revenu une information amusante concernant la boulangerie des parents Basso dont j'avais eu laoccasion de parler rapidement : Nous avions fait des recherches sur les origines grassoises de la famille de Geneviève, mon épouse. Nous étions remontés jusque en 1737. Il semble qu'auparavant cette famille venait de Castellane... Son arrière-grand-père, né autour de 1840, avait quitté notre ville vers 1860 pour Arles et ses parents, revenus à Grasse, étaient boulangers sur la place du Marché de l'époque, aujourd'hui place Etienne Roustan, la place aux Herbes n'ayant été créée que vers 1850. A moins d'un déplacement du magasin, il y a de fortes chances, compte tenu de l'exiguïté des lieux, que ce soit le même site. Le four, lui, était forcément resté à la même place... Ils habitaient au début de la Rue Tracastel, côté Rue Jean Ossola..."
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§3 - LA PLACE DE L'EVECHE
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Elle est en face de la place Etienne Roustan. Elle n'existait pas dans le temps. Elle a été modelée dans la deuxième moitié du XXe siècle après la démolition de vieux immeubles. Cet espace magnifique au pied du Palais épiscopal est spacieux et très agréable. Le restaurant brasserie rencontre un franc succès et les touristes s'y aventurent volontiers.
Sur cette place, une majestueuse fontaine semble sortir des entrailles du Palais épiscopal qui la domine. Elle a été ainsi mise en valeur lorsque la Place de l'Evêché a fait l'objet d'une profonde réhabilitation.
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§4 - LA PLACE DE LA POISSONNERIE
La voici cette belle petite place spécialisée dans la vente des produits de la mer. Les grassois l'adoraient : ils y trouvaient toujours un grand choix de produits de qualité.
La Place de la Poissonnerie
La place de la poissonnerie est située en contrebas du promontoire du Puy, c’est-à-dire au pied de l’ancien groupe épiscopal. Il s’agit d’un petit espace libre d’environ 400 mètres carrés placé entre quatre îlots d’immeubles. Un marché aux poissons s’y tenait quotidiennement jusqu’à la fin du XIXe siècle. Des travaux d’élargissement de la place sont effectués dans les années 1880, avec la démolition partielle d’immeubles. Pour abriter les étals, on y installe une halle en fer forgé et verre, très caractéristique du mobilier urbain de la Belle-Epoque (très beau kiosque signé Gustave Eiffel). Celle-ci remplace un premier édicule en maçonnerie. On dote également le site d’une petite fontaine. La place accueille aujourd’hui des ateliers d’artistes. http://www.grasse.fr/places.pdf
Cartes postales de la place de la Poissonnerie assez amusantes : l’une couverte d’écritures recto et verso comme cela se faisait à une époque pour se donner de brèves nouvelles et l’autre, avec la même image mais sans aucune écriture. Certaines photos datent de 1904.
Sur les photos récentes (1950/60), les étals prêts à recevoir le poisson étaient encore présents sur la place. Pour descendre sur la place depuis la rue Mougins-Roquefort, se trouvaient les huileries “Autran".
Voir ci-dessous les photos du début du XXIe siècle (2004 à 2009)
On ne trouve plus de poissons sous cette merveilleuse “tonnelle de la place sauf dans les restaurants qui s’y sont installés… Les boutiques de la place sont maintenant des ateliers d’artistes. Très belle reconversion de ce lieu si cher aux anciens grassois…
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Photo de Gilbert BELLON prise en 1960.
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A droite, une soeur Dominicaine de Saint Marthe devant la boucherie Aymar. Le marché des poissons était bien encore activité. Madame Gastaud était une des marchandes de poissons. La boutique des Rosso qui vendaient des poulets, lapins est cachée sur cette photo. Elle se trouvait en haut à gauche. Le marchand de vin était Monsieur Armando et l'épicerie était celle de Madame Briatore qui avait succédé à Madame Dola...
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§5 - LA PLACE DE LA PLACETTE
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La fontaine "Sans Peur", du nom de la rue proche, trône sur cette petite placette. Derrière la fontaine les escaliers conduisent à la Place du Grand Puy et à la Cathédrale.
On y accédait depuis les portes sud des remparts : la Porte Couche (de nos jours la Porte Neuve) et par la Porte de La Roque (aussi nommée Porte du Pontet).
Gravure sur bois antique sont tirée de "Illustrated London News". Avec ses débuts en 1842, The Illustrated London News est devenu le premier journal hebdomadaire entièrement illustré au monde, marquant une révolution dans le journalisme et les reportages.
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§6 - LA PLACE DU PETIT PUY OU PLACE DE LA CATHEDRALE
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Il s'agit de la plus ancienne place de Grasse. Elle était déjà là dès l'origine de la cité. Cette place était utilisée par la population pour se réunir. C'était le "Forum" antique, la place d'échange public à défaut de salle commune qui n'existait pas encore.
La place du Puy occupe le sommet du promontoire homonyme, petit rocher en tuf où les premiers édifices urbains furent implantés au tournant des XII e et XIII e siècles. On y trouve aujourd’hui des bâtiments emblématiques et notamment la cathédrale Notre-Dame du Puy dont la façade constitue la limite est de la place. La limite septentrionale est marquée par l’ancien palais épiscopal, siège actuel de la municipalité. Ce bâtiment, qui jouxte partiellement la cathédrale, a probablement été édifié à la fin du XIIIe siècle. Lui est accolée, à son extrémité ouest, la tour dite de l’évêque construite en blocs de tuf. La place du Puy domine, au sud, la rue Tracastel à laquelle on accède par un escalier. Au cours du XIX e siècle des aménagements sont effectués pour simplifier l’accès à ce qui constitue aujourd’hui encore le cœur politique, religieux et administratif de la commune de Grasse. Ces travaux conduisent à la démolition de la prévôté (devenue presbytère) qui, situé au milieu de la place, et relié à la tour carrée masquait la cathédrale et empêchait tout accès aux véhicules. http://www.grasse.fr/places.pdf
"Sur cette place du Petit Puy se trouve donc la tour carrée, sans doute une vieille tour qui reste du château de Grasse. Cette tour porte une plaque de marbre datant de 1878 sur la façade qui donne sur la place et qui a été posée par la Société Littéraire de l'époque, "L'aube Provençale" à la mémoire du poète grassois Bellaud de la Bellaudière. Cette plaque porte les lettres E.L.B.A. D.S.S.M. Bistagno, énigme qui signifie "Emé la bouan ajudo de soun soci manteneire Bistango" (avec la bonne aide de son ami Bistagno). Il faut signaler aussi sur cette place la magnifique maison de la CGT, autrefois, maison du Docteur Lebasteur qui outre sa belle porte en bois de châtaignier dispose dans ses sous-sols de grandes caves voutées avec lavoir et un passage qui a été muré et qui traversait la place pour aboutir au passage Vauban (les escaliers qui conduisent à la rue Tracastel). Enfin il faut savoir que cette place portait le nom de Place de la Paroisse". (Infos Joseph FARNARIER)
Nice-Matin
Le Presbytère disparait pour faire place à une jolie placette à laquelle les véhicules automobiles accèdent plus facilement. On remarquera le magnifique jardin de l'hôtel Fanton d'Andon.
Photos de la place du Petit Puy de 1890 à 1955.
La Place du Puy vue d'avion avec le monument aux morts, le jardin Fanton d'Andon.
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Commentaires pour le monument aux morts : voir le blog "LES MILITAIRES"
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§7 - LA PLACE DU 24 AOUT
(date de la libération de Grasse)
ANCIENNEMENT PLACE DU GRAND PUY
ET LA PLACE GODEAU
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La fontaine installée pendant un moment sur la Place du24Août est retournée à sa place d'origine, sur le Cours en 1951
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Joseph FARNARIER nous précise que sur cette place se trouvait le premier cimetière de la ville et que de nombreuses personnalités s'y sont établies : le siège de la Sénéchaussée se trouvait au n° 1 de la Place depuis 1535 (photos ci-dessus) immeuble qui devint Maison Royale de la Reine Jeanne (elle n'y vint jamais). An n°4 vivait Maxime de Bompar, au n°7 Pierre de Villeneuve puis De Pontévès de Bargème, seigneur d'Amirat également et quelques autres...
Entre la Place du 24 Août et la Place du Petit Puy où se trouve le monument aux morts et l'entrée de la cathédrale, se trouve une toute petite place, la Place Godeau, face à l'entrée latérale de la cathédrale.
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§8 - LA PLACE SAINT-MARTIN
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Elle était aussi appelée la Place du "Pichin Gari" (Le Petit Rat). On y accède en passant par la Traverse Saint-Martin sous la voute de la Place du Grand Puy. Elle se trouve à droite dans la descente avant d'atteindre la place César Ossola. Il y a sur cette place la chapelle Saint-Martin qui communiquait avec la crypte de la Cathédrale et qui permettait d'accéder par un tunnel au Petit Séminaire quand il était situé plus bas en dessous la place. La cour était utilisée par les élèves du séminaire.
Dans les années 1950/60 la Paroisse de Grasse a mis une salle qui s'ouvre sur la place Saint-Martin à la disposition des adolescents (garçons) de la ville. Ce foyer a été déplacé plus tard au fond de la cour de l'Oratoire où se trouvait le cinéma Le Club et en 1968 s'installera dans les combles de la chapelle de l'Oratoire. Il deviendra alors le CPJ, le Club Pour Jeunes et animera les loisirs de la jeunesse grassoise pendant des années avant sa fermeture pour des raisons de sécurité.
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§9 - LA PLACE DE LA VIEILLE BOUCHERIE
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Autrefois cette place s'appelait "Place du Masel" . Ce nom Masel a plusieurs significations : boucherie carnage, massacre, abattoir et vient du latin "macellum" qui signifie "Marché aux viandes". C'est ici que se faisait l'abattage du bétail et sa vente jusqu'au XVIIe siècle où il fut interdit et se déplaça alors sur le boulevard Gambetta à la porte de la Roque mais la vente continua sur la Place qui prit alors le nom de "Vieille Boucherie" et même "boutique Rouge".
La Place de la Vieille Boucherie pendant des travaux de réhabilitation en 2006 et 2007. Une superbe arche de communication avec la Place Jean Jaures a été créée à ce moment-là.
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§10 - LA PLACE COLOMBAN
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Colomban est né en 1897. Il passe sa thèse de médecine à Paris en 1924. Il est installé "Phtisiologue" à Grasse 16 Bd Thiers au moment de la guerre. Lors d'une réunion secrète tenue en avril 1944 à son domicile personnel il est désigné "chef de la résistance civile" et futur Président du Comité de Libération qui tiendra sa première séance le 26 août 1944. Il restera Président de la Délégation spéciale en décembre 1944. Aux élections municipales de mai 1945, le Docteur COLOMBAN conduit une liste commune des partis et mouvements issus de la Résistance. Il est élu maire, à l'unanimité des 24 conseillers, le 18 mai 1945. Maire de Grasse, Pierre Colomban jouit d'une grande popularité. Apprécié et estimé, il marque son court mandat par une volonté de démocratisation des institutions. Mais surtout, il met en place un plan d'urbanisme pour le centre ville et procède à la démolition des îlots insalubres de la rue Sans Peur et du quartier du Rouachier. Il transforme la gare de la Rotonde en salle de réception et crée le stade Jean Girard. Le Docteur Pierre Colomban décède, en fonction, le 10 mai 1947. Lors de ses obsèques, la population grassoise lui rend un émouvant hommage. Dès le mois d'août, la municipalité donnera son nom à l'emplacement du premier îlot insalubre démoli (photos ci-dessous). Un monument à sa mémoire y sera ensuite érigé. http://www.grasse-historique.fr/v2/pages/toponymie.html
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§11 - LA PLACE DE LA FOUX
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Elle était en périphérie de la cité historique et donc en dehors des anciens remparts. Il s'agit donc d'une place plus récente qui s'est créée de manière toute naturelle lorsque cet endroit s'est trouvé au croisement de très nombreux axes de communication de la ville dès le début du XXe siècle. Les liaisons Grasse avec Nice, Canne, Vence, l'arrière pays, Peymeinade etc... démarraient sur la place de la Foux.
C'est sur la place de la Buanderie toute proche que les célèbres lavoirs de la Foux ont été installés et donc c'était un lieu important et très fréquenté. Elle était également juste en dessous de l'octroi au nord de la ville et pouvait être un lieu de rendez-vous pour les affaires ou les retrouvailles.
Enfin, la place de la Foux devenait le centre névralgique des diverses foires agricoles qui animaient la ville : foire des animaux et foires aux arbres... Bref, il s'agit d'une place assez importante dans l'histoire de Grasse au XIXe et XXe siècles.
L'Estérel
Plus récemment on y trouve le bar plus que célèbre pour toute une génération de jeunes grassois, l'Estérel... On remarque avec nostalgie les beaux platanes qui apportaient ombre et fraîcheur pendant l'été.
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Quelques témoignages : " Une institution... Oui je me souviens bien c'était exactement comme ça. J'ai bien connu l'Estérel, ce café où on se retrouvait entre copains mais c'est vrai que cet établissement avait la réputation d'être le café où se rassemblaient les snobs et les snobs à l'époque ça voulait dire enfants de riches et intellos etc...et nous y allions bien que pas du tout snobs et tout se passait bien. Très bons souvenirs d'une époque insouciante..."
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§12 - LES TERRASSES TRESSEMANNES
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Elles sont situées juste au-dessus de la Place de la Foux et méritent d'être considérées comme une placette. Elle se trouvent sur l'axe de Grasse à Saint-Vallier et Saint-Auban. Elles sont au début de la célèbre RN85 appelée Route Napoléon. L'octroi nord y avait été installé tout comme la dernière version du lavoir de la Foux. Un parking a été construit en 1985 en face de l'ancien bâtiment de l'octroi.
A une époque, il y avait un monument du souvenir sur lequel les personnalités locales venaient déposer des gerbes du souvenir (Photo ci-dessous avec Monsieur Jean Fanton d'Andon, maire de Grasse de 1951 à 1959.
Enfin, à l'occasion des foires agricoles, la place des terrasses Tressemannes étaient elles aussi envahie d'animaux et de tous les produits liés à la ferme et à la campagne.
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§13 - LA PLACE DES HUGUENOTS
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Elle se loge entre le Jeu de Ballon et la rue du Peyreguis et se trouvait à l'intérieur des remparts contre la Tour Leydit ou Boutin quand le Jeu de ballon était encore hors les murs d'enceinte. Il ne s'y trouve que des habitations.
A cette époque où les remparts existaient toujours, on accédait à la petite place par un passage vouté. A gauche les escaliers descendaient à la rue du Peyreguis
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§14 - LA PLACE DU BARRI
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Cette petite place est située entre les remparts au sud de la cité et la rue Tracastel. Barri veut dire "murs" ou encore "remparts" et il s'agit des murailles de protection qui partaient du passage Mirabeau et qui continuaient vers la Place Neuve. Les pierres d'origine utilisées à la construction ont été recouvertes en 1876 de briques rouges avec une décoration de pierres blanches qui sont toujours en place au début de ce XXIe siècle.
La grande maison Blanche était connue sous le nom de la Guérite. Fin XIXe il était envisagé d'y installer les PTT (Poste-Télégraphe-Téléphone pour les plus jeunes du XXIe siècle qui connaissent à la place La Poste et Orange). Le projet n'eut pas de suite.
Par contre on imagine que de nombreux ruisseaux, écoulement d'eaux et nombre de canalisations de tout ordre arrivaient depuis le nord de la ville sur cette place. Elle récupérait ainsi toute la pollution de la ville. Tout cela n'est plus d'actualité aujourd'hui où tout a été sérieusement régulé. Mais, place de jeux pour les enfants il n'y a pas si longtemps, elle est devenue un parking à voitures comme le montrent les photos ci-dessus. Elle est aussi le siège d'une académie de danses que de très nombreuses petites filles grassoises ont fréquenté assidument pour pour être des spectacles de fin d'année. Quant à la parfumerie Niel qui occupait un magnifique bâtiment avec une rotonde, il n'en est plus rien puisqu'elle s'est installée en zone industrielle des Bois Murés.
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§15 - LA PLACE DES FAINEANTS
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Avant de se regrouper sur la Place Neuve, les hommes qui cherchaient du travail attendaient sur cette place qu'un patron vienne pour les embaucher. Donc en attendant cet heureux moment ils s'occupaient de mille façons en jouant aux boules par exemple... De là à les traiter de fainéants il n'y avait qu'un pas qui fut vite franchi. Derrière la grande porte voutée, il y avait une remise à chevaux.
Il faut noter aussi que c'est sur cette place des Fainéants que fut installé le tout premier cinématographe de la ville en février 1906. C'était le cinéma Morand dont plus personne n'a entendu parler.
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§16 - LA PLACE DU PATI ET LA PLACE MARTELLY
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On les mélange assez facilement mais la place du Pati n'existe plus. Le parking Martelly a pris sa place. Sur cette place se trouvait un cimetière à côté du couvent des Cordeliers jusqu'en 1871. Ensuite ce fut un lieu de pacage, là où on faisait paître le bétail et où se tenait quelques foires aux bestiaux. En étymologie occitane, "pati" signifiait pacage, préau, cour intérieure, basse-cour, cloaque, fumier, loge à porcs, lieu où chacun peut jeter les objets dont il veut se débarrasser et encore lieu d’aisance en provençal...http://www.etymologie-occitane.fr/2011/10/patis-patus/
Par contre la place Martelly est la toute petite place qui se trouve devant Monoprix et l'hôtel restaurant du Patti. En fait il s'agit plutôt d'une rue.
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§17 - LA PLACE DE LA ROQUE
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A l'époque des remparts, en remontant vers le nord de la cité, la porte de la Roque suivait la Porte Neuve pour sortir ou entrer en ville. A cet endroit il y a une placette, la Place de la Roque.
Sur cette placette, se trouvait le premier bâtiment des établissement Tournaire, à gauche sur la photo ci-dessus.
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On peut également parler de la Place Saint-Michel ou plutôt de la placette. Elle se trouve tout à côté de la Chapelle Saint-Michel, à l'extrémité de la rue Droite qui s'appelle ici rue de la Vieille Boucherie et qui fait une suite naturelle à la placette de la Roque.
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§18 - LA PLACE DU PONTET
§19 - PLACE SAINTE-MARTHE
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RENVOI A D'AUTRES BLOGS
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LA PLACE NEUVE
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VOIR LE BLOG "LE QUARTIER DE LA PORTE NEUVE"
http://grasse-vintage.over-blog.com/2016/12/grasse-vintage-la-porte-neuve.html
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LA PLACE AUX AIRES
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VOIR LE BLOG "LA PLACE AUX AIRES"
http://grasse-vintage.over-blog.com/2018/02/grasse-vintage-la-place-aux-aires.html
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LA PLACE DU COURS ET LE CLAVECIN
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VOIR LE BLOG "LE COURS ET LE CLAVECIN"
http://grasse-vintage.over-blog.com/2018/02/grasse-vintage-le-cours-et-le-clavecin.html
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LA PLACE DU ROUACHIER
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VOIR LE BLOG "LE ROUACHIER"
Ce blog a été réalisé par : andre.raspati@gmail.com
Avec mes plus vifs remerciements aux différentes personnes qui m'ont aidé à réaliser ce blog "Grasse-Vintage" et tout particulièrement :
- La Région PACA qui m'a aimablement autorisé à utiliser les textes et les photos publiés dans l'inventaire général du Patrimoine Culturel : https://dossiersinventaire.regionpaca.fr/gertrude-diffusion/recherche/globale?texte=%22parfumerie+de+Grasse%22&type=Dossiers
- Le centre de Documentation iconographique, documentaire et historique produite par les services patrimoniaux de la DRAC PACA et réalisée par Gabriel BENALLOUL - http://patrimages.culture.fr/
- La Maison du Patrimoine de la Ville de Grasse dont la responsable Laurence ARGUEYROLLES m’a permis d’accéder à de très nombreuses informations - animation.patrimoine@ville-grasse.fr
- Les Archives Communales de la Ville de Grasse qui m'ont aidé dans mes recherches et permis d'accéder à de très nombreuses informations - http://www.ville-grasse.fr/archives_communales.html
- Corinne JULIEN-BOTTONI qui m'a aimablement autorisé à publier ses articles de l'histoire de Grasse qui paraissent régulièrement dans Nice-Matin
- Robert VERLAQUE, professeur, historien, auteur d'ouvrages sur Grasse (Grasse du Moyen-Age à la Belle-Epoque, Grasse au XX ème siècle), Président du Cercle Culturel de Grasse qui m'a transmis de nombreux documents
- Alain SABATIER, photographe qui m'a autorisé à utiliser ses clichés pour illustrer mes blogs
- Toutes les personnes qui m'ont prêté leur collection de cartes postales, de photos ou de documents.
- Toutes les personnes qui publient ou qui ont publié sur les réseaux sociaux des documents ayant un lien avec mon blog
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Bibliographie
- "Contribution à la connaissance de la ville de Grasse" de Joseph FARNARIER
- "Le Pays de Grasse" de Hervé de FONTMICHEL
- "Grasse, Portrait d'une ville provençale" d'Alain SABATIER et Lucien AUNE
- "Grasse, dans les bouleversements du XXe siècle" de Robert VERLAQUE
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Si un document qui figure dans ce blog n'est pas libre de droit merci de me le signaler
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