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GRASSE VINTAGE Les photos anciennes de Grasse

Grasse vintage - Les lieux de culte

Du nouveau à Grasse dans le monde de la parfumerie

             Une nouvelle approche et une mise à jour très complète dans de nombreux domaines du monde de la parfumerie industrielle vient d’être publiée sous le titre tout à fait évocateur de la magie des fleurs à parfums du Pays de Grasse toujours exceptionnelles, des techniques des industriels et de l’art de la création des parfumeurs, « La Magie d’un Terroir - Regards sur cinquante ans de parfumerie en Pays de Grasse ».

 

 

 

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Ce blog a été réalisé par : andre.raspati@gmail.com

Avec mes plus vifs remerciements aux différentes personnes qui m'ont aidé à réaliser ce blog "Grasse-Vintage" et tout particulièrement :

  • La Région PACA qui m'a aimablement autorisé à utiliser les textes et les photos publiés dans l'inventaire général du Patrimoine Culturel : https://dossiersinventaire.regionpaca.fr/gertrude-diffusion/recherche/globale?texte=%22parfumerie+de+Grasse%22&type=Dossiers
  • Le centre de Documentation iconographique, documentaire et historique produite par les services patrimoniaux de la DRAC PACA et réalisée par Gabriel BENALLOUL -  http://patrimages.culture.fr/
  • La Maison du Patrimoine de la Ville de Grasse dont la responsable Laurence ARGUEYROLLES m’a permis d’accéder à de très nombreuses informations - animation.patrimoine@ville-grasse.fr 
  • Les Archives Communales de la Ville de Grasse qui m'ont aidé dans mes recherches et permis d'accéder à de très nombreuses informations - http://www.ville-grasse.fr/archives_communales.html   
  • Corinne JULIEN-BOTTONI qui m'a aimablement autorisé à publier ses articles de l'histoire de Grasse qui paraissent régulièrement dans Nice-Matin 
  • Robert VERLAQUE, professeur, historien, auteur d'ouvrages sur Grasse (Grasse du Moyen-Age à la Belle-Epoque, Grasse au XX ème siècle), Président du Cercle Culturel de Grasse qui m'a transmis de nombreux documents
  • Alain SABATIER, photographe qui m'a autorisé à utiliser ses clichés pour illustrer mes blogs
  • Toutes les personnes qui m'ont prêté leur collection de cartes postales, de photos ou de documents. 
  • Toutes les personnes qui publient ou qui ont publié sur les réseaux sociaux des documents ayant un lien avec mon blog

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Bibliographie

  • "Contribution à la connaissance de la ville de Grasse" de Joseph FARNARIER
  • "Le Pays de Grasse" de Hervé de FONTMICHEL
  • "Grasse, Portrait d'une ville provençale" d'Alain SABATIER et Lucien AUNE
  • "Grasse, dans les bouleversements du XXe siècle" de Robert VERLAQUE

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Si un document qui figure dans ce blog n'est pas libre de droit merci de me le signaler

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LIEUX DE CULTE DECRITS DANS CETTE RUBRIQUE 

(par ordre de présentation)

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1/ L'EGLISE ANGLICANE

2/ LA CHAPELLE SAINT-LORETTE

3/ L'ANCIENNE CHAPELLE DE SAINT-HILAIRE

4/ NOTRE DAME DE VALCLUSE

5/ LES CHAPELLES DE SAINT-JACQUES

6/ LA CHAPELLE DU PETIT PARIS (ANCIENNE)

7/ L'EGLISE DE LA VISITATION

8/ LA CHAPELLE SAINT-CHRISTOPHE

9 LA CHAPELLE SAINT-MICHEL

10/ LA CHAPELLE SAINT-THOMAS DE VILLENEUVE

11/ LA CHAPELLE DE L'ORATOIRE

12/ LA CATHERALE NOTRE DAME DU PUY

13/ L'EGLISE SAINT-LAURENT A MAGAGNOSC

14/ LA CHAPELLE DES PENITENTS BLANCS A MAGAGNOSC

15/ L'EGLISE SAINT-PANCRACE A PLASCASSIER

16/ L'EGLISE SAINTE-HELENE AU PLAN

17/ LA CHAPELLE SAINT-CLAUDE

18/ LA CHAPELLE SAINT-MATTHIEU

19/  LA CHAPELLE SAINT-ANTOINE DE PADOUE

20/ L’A CHAPELLE SAINT-SAUVEUR

21/ CHAPELLE SAINTE-ANNE 

22/ CHAPELLE SAINT-JOSEPH

23/ CHAPELLE SAINT-FRANÇOIS 

24/ CHAPELLE SAINT-JEAN DU PEYRARD 

25/  CHAPELLE SAINT-JEAN

26/ LES CHAPELLES DES ECOLES

27/ LA CHAPELLE DES CHIENS

28/ LA CHAPELLE DE SAINTE-BRIGITTE

29/ LA CHAPELLE PRIVÉE DU MAS DU CALME

30/ LA CHAPELLE DES PETITES SOEURS DES PAUVRES (ANCIENNE)

 

ET QUELQUES ORATOIRES...

 

 

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1/ L'EGLISE ANGLICANE

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L'église anglicane dans une campagne assez déserte - Document Jean Napoli
Photo internet

 

La chapelle Victoria de Grasse

L’histoire de cette chapelle illustre les liens culturels qui ont uni, à la fin du XIXe siècle, l’Angleterre et la Côte d’Azur. À cette époque, la Côte d'Azur accueillait 20 000 anglais en villégiature hivernale entre Menton et Hyères.

http://laurentremise.typepad.fr/artsgraphiques/2015/03/histoire-de-la-chapelle-victoria-de-grasse.html

 

Photo André Raspati

 

C'est en 1890 que commence l'histoire de cette chapelle. John Lord Bowes citoyen anglais voisin sur les collines du Haut-Malbosc, achète un terrain aux héritiers de Fanny Cresp veuve Seytre situé à l'avenue Victoria. Il avait, dès l'acquisition du terrain, l'idée d'y construire une chapelle anglicane à l'usage des résidents anglais de Grasse. L'édifice a été effectivement construit rapidement et a été inauguré sous le nom de St. John's Church. Très nombreux détails ici : https://books.openedition.org/ledizioni/816?lang=fr

 

 

Le bâtiment a été donné en 1970 à l'Eglise Réformée de France et sert depuis de Temple pour l'association cultuelle de Grasse. Il porte alors de nom de la souveraine, tout comme l'avenue où il est situé. Dans le paysage architectural grassois, ce charmant édifice à colombages, surmonté d'un clocheton pointu, présente un caractère insolite : il évoque l'Europe du Nord plutôt que la Méditerranée toute proche. La construction de cette chapelle illustre en effet les liens culturels tissés, à la fin du XIXème siècle, entre l'Angleterre et la Côte d'Azur. À la même époque, d'autres lieux de culte britanniques sont édifiés sur la Riviera française pour répondre à la demande des résidents Anglais. Cannes compte par exemple à cette époque  quatre églises anglaises et une église écossaise presbytérienne.  https://fr.geneawiki.com/index.php/%C3%89difices_religieux_de_Grasse 

 

 

La construction de la chapelle de Grasse est achevée dès la fin du mois de février 1891, trois semaine seulement avant que la Reine Victoria - accompagnée d'une suite d'environ cinquante personnes - ne vienne alors en séjour à Grasse pour rendre visite à sa chère amie Alice de Rothschild, propriétaire d'un vaste domaine sur les collines qui dominent la vieille ville. Le vendredi 23 mars 1891, Vendredi Saint, Sa Majesté vient donc assister à un office dans la toute nouvelle chapelle Saint John. Elle fera de même chaque dimanche tout au long de son séjour grassois 

De retour en Angleterre, la Reine fait offrir un vitrail à l'église anglaise de Grasse, vitrail récemment restauré, qui contient l'inscription suivante:" To the glory of God and in remembrance of her visit, Victoria, Queen of Great Britain and Ireland, Empress of India, 1891".

Et depuis cette époque, l'église Saint John est devenue pour tous la "Chapelle Victoria".

http://laurentremise.typepad.fr/artsgraphiques/2015/03/histoire-de-la-chapelle-victoria-de-grasse.html

De son côté, un autre  vitrail  a été offert par la baronne de Rothschild à la mort d'une très chère amie à elle, Mary Sands. (information Sylvie Cadier).

 

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En 1907, la chapelle devient propriété de la "United Society for the Propagation of Faith", très ancienne et fameuse société britannique d'évangélisation. Elle continue à servir de lieu de culte aux anglicans de Grasse, qui, à partir de 1945, la mettent souvent à la disposition de l'Eglise Réformée. Cet état de fait est formalisé en 1970, lorsque la Société pour la Propagation de la Foi fait don de la chapelle à l'UNACERF (Union Nationale des Associations Cultuelles de l'Eglise Réformée de France.  

 

 

Très fragilisé, l'édifice a été consolidé lors d'une importante campagne de travaux en 1997. La restauration extérieure et l'amélioration de l'intérieur vont se poursuivre à partir de 2005 afin de sauvegarder ce témoin d'une époque révolue et ce lieu de vie et de foi.

http://bibliotheque.ruedeleglise.net/wiki/Grasse,_%C3%A9glise_r%C3%A9form%C3%A9e

 

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Une salle de paroisse

Pendant ces années, une certaine Miss Amelia Mae Harjes, fille d'un riche banquier américain, John Henry Harjes partageait son temps entre Paris et Grasse où ses parents avaient fait construire entre 1902 et 1905 une grande villa située avenue du Riou Blanquet en dessous de l'Eglise protestante de Grasse.  Elle en fut une généreuse donatrice. A sa mort, en 1967, l'Eglise Réformée de Grasse bénéficia d'un legs sous la forme d'un terrain situé entre l'avenue du Riou Blanquet et l'avenue Victoria. La vente d'une partie de ce terrain permit par la suite à l'Eglise d'assurer l'amorce du financement de la construction d'une salle de paroisse ou centre de rencontres qui abrita un temps une association caritative fondée en 1986. Installée par la suite dans le centre historique de Grasse, cette dernière fusionna en 2019 avec le CMI (fondé lui-même en 1875 par Mme Léon Chiris) pour devenir le centre social Harpèges. (information Sylvie Cadier)

 

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2/ CHAPELLE SAINT-LORETTE

 

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Photo internet)

 

 

Photos André Raspati

 

 

 

3/ L'ANCIENNE CHAPELLE DU QUARTIER SAINT-HILAIRE

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Photos Laurent Anton Garcia via Facebook

 

L'ancienne chapelle Saint-Hilaire, vue depuis l'ouest. Gravure Pierre-Marie Nyon, vers 1860, d'après un dessin de Bernard Sénequier. Collections du Musée d'Art et d'Histoire de Provence, Grasse. Cette chapelle s'élevait sur le coteau du plateau du même nom, au sud-ouest de la ville, près de la vieille route menant de Grasse à Draguignan. La tradition voulait qu'elle soit bâtie sur un ancien temple dédié à Jupiter et, si cette possible origine demeure controversée, c'est en tout cas cette version qui est reprise dans la charmante gravure romantique. ci-dessous.

 

Gravure Cornelis Apostool, d'après un dessin de Jean-François Albanis-Beaumont publiée en 1795. Collections du Musée d'Art et d'Histoire de Provence, Grasse.

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Devant cette chapelle se déroulaient de bien curieuses réjouissances : les Jouvines. Certains rattachent l'étymologie du mot aux éventuelles origines païennes du lieu et a nom de Jupiter, pour d'autres il serait dérivé du mot provençal signifiant « jeunesse ».

« Sur une hauteur attenante à l'opulente ville de Grasse, il y avait un temple dans le quartier appelé aujourd'hui Saint-Hilaire. Au pied du temple se trouvait une prairie qui existe encore en partie de nos jours, et dont l'herbe ne pousse pas beaucoup car elle fut trop souvent et trop longtemps foulée par des danseurs. Lors des jeudis, en temps de Carême, les jeunes gens qui montraient déjà tous les signes de la puberté commençaient à se regrouper sur la place publique et lorsqu'ils étaient tous rassemblés, le cortège se dirigeait vers le temple susdit. Les jeunes gens étaient parés de rubans, festons et guirlandes, et ils précédaient en dansant les joueurs de tambourin et de galoubet.

Arrivés dans le pré, ils se plaçaient tout autour d'un piédestal sur lequel l'un d'entre en montait et, une fois arrivé au sommet, se déshabillait et dirigeait vers les spectateurs ce que le plus pauvre des hommes possède bien qu'il ne soit pas roi, et sans quoi même le plus puissant des roi ne sera jamais un homme. A un signal donné par le tambourin, il gonflait son ventre et urina aussi loin qu'il le pouvait. Ensuite, des commissaires, qui avaient été élus, plantaient une branche de laurier en argent à l'endroit qu'atteignait le jet d'urine. Cette cérémonie, pendant laquelle les plaisanteries au gros sel étaient de mise car les filles comme les garçons y prenaient part, n'était qu'un vestige de ce qui s'était fait anciennement.

Mais on devinait, à certains détails, que jadis le couple qui avait uriné le plus vigoureusement était désigné pour le mariage. »

 

L'ancienne chapelle Saint-Hilaire, vue depuis le nord-est. Photo Jean Luce, vers 1900. Archives départementales des Alpes-Maritimes, fonds Jean Luce / Bergé-Andreu, 60Fi 00278. Pour cette photographie le tirage a été effectué à partir d'un plaque de verre retrouvée dans le fonds Jean Luce déposé aux archives départementale

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En 1706, Monseigneur de Verjus, évêque de Grasse, toujours plein de vertu, fait interdire, sous peine d'excommunication, les danses et les jeux indécents qu'il était de tradition de pratiquer au cours de joyeuses festivités connues sous le nom de Jouvines, et qui se déroulaient depuis des temps immémoriaux, à la grande joie de nos aïeux, le Jeudi de Carême, dans le pré attenant à la Chapelle Saint Hilaire. Certains ont voulu prêter à cette manifestation populaire une origine païenne. On il même prétendu que cette Chapelle Saint Hilaire avait été construite sur les vestiges d'un temple romain dédié à Jupiter Ammon... D'autres ont voulu y voir une réminiscence des Juvenales, jeux de la jeunesse institués par Néron... On est même allé jusqu'à dire que Monseigneur de Verjus avait fait disparaître du fronton du temple l'inscription « Fanum Jovis » en la faisant recouvrir par une fresque représentant le Saint Esprit ! Il semble bien que tout cela ne soit que pure affabulation car on voit mal une telle inscription ornant le fronton de la chapelle Sancte Hilaria, notre Sant Yllari , construite en rotonde, au XII siècle... dans un style qu'affectionnaient fort, alors les Templiers.

Sénéquier doit avoir raison, qui, beaucoup plus raisonnable, y voit tout simplement la "Fête des Jeunes", en provençal "dei jouines", car, écrit-il, les jeunes gens pouvaient seuls se permettre de prendre part à l'étrange concours urinaire qui en faisait le principal attrait et qui avait peut-être inspiré la remarque de Papon au sujet de la dépravation des moeurs sous la Reine Jeanne. C'est, dit-il, surtout à Grasse que la licence était hardie. Toute la jeunesse grassoise réunie, il s'agissait en effet de concourir à celui qui urinerait le plus loin !... le vainqueur était alors promené à travers la ville en triomphateur, avant de revenir à Saint Hilaire pour y danser joyeusement au son des galoubets et des tambourins. C'était une très vieille tradition, fort triviale assurément, mais qui réjouissait beaucoup les Grassois. 

Textes : http://Le livre d'Émile Litschgy

par Christian Emellina via Facebook

 

 

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Document Robert Raspati

 

 

 

 

Si en 1706, monseigneur de Verjus jeta l'anathème sur cette tradition qui, nous dit chroniqueur, divertissait le maître des dieux, goguenard et viril, elle finit tout de même par disparaitre. À la fin du XIX° siècle, les Grassois n'hésitèrent pas à abattre le vieil édifice, après l'avoir utilisé pendant vingt ans comme dépôt de munitions. Il fut remplacé dans un premier temps par un cabaret auquel succéda une épicerie puis un atelier de confection de rideaux autour des années 2000.

 

 

 

4/ NOTRE DAME DE VALCLUSE

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Ce lieu est devenu un sanctuaire (lieu sacré) à la suite de nombreux pèlerinages effectués par les gens de la région. Ici, pas d’apparition de la Vierge ni de tombeau de saint(e) autour duquel on peut se recueillir, mais un endroit que le temps a fini par rendre sacré, un endroit propice à la rencontre avec Dieu.

http://www.hunza.pro/2017/11/decouvrir-le-sanctuaire-notre-dame-de-valcluse-un-haut-lieu-spirituel-proche-de-la-cote-d-azur.html​​​​​​

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Dans les années 1950/1960 il était de tradition pour les élèves de 3e, de 1ère et de terminales de se rendre à Valcluse pour assister à la messe des examens.... A ne rater sous aucun prétexte.

 

 

Histoire du Sanctuaire de Valcluse

"Parmi les Sanctuaires régionaux les plus fréquentés, se place celui de Notre-Dame de Valcluse. Situé autrefois sur le Diocèse de Grasse, puis de Fréjus, il est aujourd’hui sur le diocèse de Nice. Entre les deux villes de Grasse et de Cannes, une des routes passe dans une agréable vallée ; l’eau d’un ruisseau, le Vivier, y entretient une verdure abondante et l’agrémente du bruit de ses cascades, les pentes des collines sont couvertes de pins, de chênes, d’oliviers et de mimosas.

Nous avons sur le Sanctuaire lui-même des précisions déjà bien anciennes. Le premier texte remonte au 24 novembre 1158 : le Pape Adrien IV énumère l’église de Valcluse parmi les domaines de Raymond 1 er, Evêque d’Antibes. Et un autre texte des 24 et 26 novembre 1258, précise que cette église est dédiée à Notre-Dame « super ecclesiam Beate Maria de Valle Clusa… »

http://robert87300.centerblog.net/6583159-notre-dame-de-valcluse-06

 

Document Corinne Julien-Bottoni - Extrait du livre "L'Eglise de Grasse" de Gilles Bouis et Jean-Louis Gazzaniga
Photo : http://www.ville-grasse.fr/archives_communales.html 

 

Voici quelques dates importantes :

Photos André Raspati

En 1616 : il y avait sans compter celui de St Aygulf (crypte), trois sanctuaires à Valcluse : Notre-Dame, le Couvert de Ste Anne (cloître actuel), St Antoine du Désert (ex chapelle aujourd’hui au prieuré)

1650 : construction de la chapelle actuelle 1713 : consécration de la chapelle par Mgr Mesgrigny, évêque de Grasse

Sous Louis XV, alors que les habitants d'Auribeau sur Siagne et de Grasse étaient assiégés par des troupes étrangères, ils firent le voeu d'être éternellement reconnaissants à la Vierge s'ils étaient sauvés et ce fut ce qui se produisit avec l'arrivée des troupes royales.

1724 : dédicace de la chapelle

1950 : couronnement de la statue de la Vierge Marie par le Cardinal Roques, archevêque de Rennes et Mgr Remond, évêque de Nice, et embellissement de la chapelle pour satisfaire une promesse qu’il avait faite, au nom de la population,

le 20 août 1944, à savoir si la région était épargnée, il promettait d’embellir le sanctuaire et de faire couronner solennellement, avec l’accord de Rome, la statue de Notre-Dame

21 octobre 1952 : visite de Mgr Angello Roncalli, Patriarche de Venise, nonce apostolique de Paris, devenu sa Sainteté Jean XXIII

1979 :sous l’impulsion du doyen Repetto, création de l’Association « les Amis du Sanctuaire de Notre-Dame de Valcluse »

1980 :importants travaux à l’ermitage (actuellement magasin et musée) 1984 : rénovation de salles et de la toiture du prieuré 1986 : arrivée des sœurs de St Joseph du Puy

1995 : arrivée de la Communauté des Béatitudes"

http://robert87300.centerblog.net/6583159-notre-dame-de-valcluse-06

 

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Pour tout savoir sur "Valcluse", il est conseillé de se procurer cet ouvrage

 

Présentation de l'ouvrage par les auteurs :

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Gilles Sinicropi est enseignant et Docteur en Histoire. 

Guy Feynerol est professeur d’Histoire honoraire, historien de Peymeinade.

Marie-Hélène Froeschlé-Chopard, directeur de recherche émérite au CNRS en Histoire moderne 

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« Ce sanctuaire comme les humbles ruisseaux, avait jusqu’à présent un nom, mais pas d’histoire ».  Cette affirmation, publiée en 1890 dans une étude sur les pèlerinages français de la très sainte Vierge, est longtemps demeurée valable et ce, en dépit du rayonnement séculaire du sanctuaire « grassois ». Car si quelques articles ou livrets lui ont bien été consacrés depuis les années 1830, ils n’ont souvent privilégié que la légende et la fable à la rigueur historique. Les sources disponibles permettent pourtant non seulement de retracer la chronologie et d’identifier les acteurs du sanctuaire, du Moyen Âge à nos jours, mais également et surtout d’évoquer les manifestations dévotionnelles dont il a été de tout temps le théâtre.

 

Documents internet (voir ci-dessous)

 

La titulature « Sainte-Marie de Valcluse » apparaît pour la première fois en 1154, dans une Confirmation des possessions de l’Ordre de Saint-Ruf. Ce n’est toutefois qu’au tout début du XVIIe siècle que les sources décrivent avec une certaine précision, la terre, la pierre et les hommes de la « Vallée close ». Une chapelle de Saint-Antoine, qui surplombe ce qui est décrit plus tardivement comme « une espèce d’antre », ainsi qu’un ermitage, côtoient alors la chapelle de Notre-Dame. L’existence d’une confrérie, la présence de recteurs et de marguilliers, de quelques ermites également, est par ailleurs attestée.

 

 

Les événements révolutionnaires suspendent un temps les solennités et les processions qui s’y déroulent depuis de très nombreuses décennies. Revendiquée par Grasse et Auribeau, la chapelle est finalement acquise en 1803 par un groupe d’« actionnaires ». Ce sont toutefois les prêtres de Grasse qui, à partir de la fin du XIXe siècle, vont contribuer à la restauration du lieu dédié à celle que les populations locales appellent désormais « La Notre-Dame ». Le chanoine Villebenoît en particulier, rachète le domaine de Valcluse qui connaît une nouvelle consécration en 1950, lors des cérémonies du Couronnement de la Vierge.   

 

 

En août 1979, c’est encore un membre du clergé grassois, Léon Repetto, qui est à l’initiative de l’Association des Amis de Notre-Dame de Valcluse. Sous l’impulsion de son premier président, Robert Bartolozzi, et grâce à une mobilisation sans précédent, le site est entièrement restauré et réaménagé pour aboutir à sa configuration actuelle. Ses successeurs peuvent alors se concentrer davantage sur le rayonnement spirituel du sanctuaire. Ils y installent successivement les Sœurs de Saint-Joseph du Puy, en 1987, puis, en 1995, des membres de la Communauté des Béatitudes, toujours en charge des lieux. 

 

 

Au fil des siècles, le sanctuaire blotti dans sa « Vallée close » accueille, comme l’écrit un évêque au début du XVIIe siècle, « quantité de peuple qui de toutes parts accourent par dévotion ». Dévotion dont témoigne la très belle collection d’ex-voto longtemps appendus aux murs de l’église. Manifestations d’une religion de recours, ils disent les aspirations et les angoisses d’une population qui, dans les moments difficiles, s’est toujours tournée vers « La Notre-Dame » du pays de Grasse.

https://www.serre-editeur.fr/promotions/valcluse.html

Il est possible de consulter quelques pages de cette remarquable étude sur ce site 

https://www.serre-editeur.fr/promotions/valcluse.html#feuilleter-un-extrait

on peut y trouver entre autres les photos des quelques ex-voto publiés ci-dessus

 

 

 

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Informations officielles sur le site du Sanctuaire 

http://www.sanctuaire-nd-valcluse.org/

"Le Sanctuaire Notre-Dame de Valcluse est situé entre Grasse et Cannes, au bord d’un cours d’eau, entouré d’une verdure abondante. La Chapelle actuelle a été construite en 1650 et a bénéficié de nombreuses transformations. La Communauté des Béatitudes, présente sur le Sanctuaire depuis 1995, s’occupe de l’animation spirituelle du Sanctuaire, ainsi que de l’accueil et du magasin d’objets religieux et librairie religieuse ouvert tous les après-midi à partir de 14h15 et sur demande le matin.

Tout au long de l’année, nous accueillons des groupes d’aumônerie, de prière, de scouts, de catéchisme pour des journées de récollection. Il n’y a pas d’hôtellerie sur place, mais une buvette au fond du magasin. Pour le pique-nique une aire a été aménagée au bord du ruisseau et en cas de pluie, une salle est mise à la disposition des pèlerins pour se réunir et pique-niquer.

 

 

La messe est célébrée tous les jours : dimanche à 17h, lundi et jeudi à 18h, mardi, mercredi, vendredi et samedi à ire11h15, et les personnes peuvent participer aux différents offices de laudes et vêpres, au chapelet, et à des temps forts en journée ou en soirée. Le Saint-Sacrement est exposé en journée du mardi au dimanche. Trois permanences de confessions sont proposées, le mercredi, samedi et dimanche à partir de 15h30. Une fois par mois, nous proposons un temps de prière pour les malades (chapelet, messe et adoration du St Sacrement).

Une Association, « l’Association des Amis de Valcluse » a été fondée en 1979. Elle est composée de bénévoles et a pour but de sauvegarder, restaurer, rénover, embellir la chapelle, les bâtiments et les abords du Sanctuaire. Elle organise à cet effet des manifestations, telles que kermesse et brocante.
Nous avons également au Sanctuaire de nombreux ex-votos qui peuvent être visités au heures d’ouverture du magasin."

 

 

HISTOIRE ET SPIRITUALITÉ DE LA COMMUNAUTÉ DES BÉATITUDES

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Voir détails : http://http://grasse-vintage.over-blog.com/2019/02/grasse-vintage-les-congregations-religieuses-d-antan.html

La Communauté des Béatitudes fait partie des « communautés nouvelles » nées dans l’Eglise Catholique à la suite du Concile Vatican II et dans la mouvance du Renouveau Charismatique. Elle rassemble en son sein des fidèles de toutes conditions de vie (familles, célibataires, frères et sœurs consacrés…), désireux de partager une vie fraternelle qui allie une dimension contemplative marquée et de nombreuses activités apostoliques et missionnaires.

De l’initiative de la Communauté des Béatitudes sont nés, au fil des ans, divers apostolats. Ils ont émergé comme en débordement de la prière et de la vie fraternelle, prenant des visages multiples selon les appels de l’Eglise : œuvres de compassion, d’évangélisation, de formation, d’aide au développement, animation de sanctuaires,…

Née en 1973 en France, à l’initiative de deux couples, la Communauté des Béatitudes est aujourd’hui une réalité internationale répartie sur les cinq continents. Reconnue par l’Eglise au niveau diocésain dans un premier temps, la Communauté a été érigée  en Association privée internationale de fidèles de droit pontifical pour les laïcs le 8 décembre 2002. La Communauté a récemment revu ses statuts et a été érigée en Association Publique de fidèles de droit diocésain le 29 juin 2011, en vue de devenir une nouvelle Famille ecclésiale de vie consacrée. Ce changement vise à assurer une meilleure prise en compte de la nature propre de chaque état de vie. Elle est située ainsi au cœur de l’Eglise universelle et enracinée dans l’Eglise locale des différents diocèses où elle est implantée.

http://www.sanctuaire-nd-valcluse.org/la-communaute/

Photos André Raspati

 

Les communions au Sanctuaire de Valcluse

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Profession de foi à Valcluse le 9 juin 1966 avec l'abbé Joly et le chanoine Savette - Document Jean Napoli

 

 

PETIT VOCABULAIRE RELIGIEUX

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https://fr.geneawiki.com/index.php/Les_%C3%89difices_Religieux_et_B%C3%A2timents_Religieux

----------> Les résidences religieuses

Évêché : Bâtiment abritant la résidence de l'évêque et ses services ; il se trouve le plus souvent dans la même ville que la cathédrale du diocèse.

Archevêché : Résidence habituelle d'un archevêque, située dans la ville de l'Archidiocèse Métropolitain

Presbytère - Cure : Habitation du curé dans une paroisse

Séminaire : Établissement dans lequel les jeunes qui se préparent à devenir prêtre reçoivent une formation en conséquence.

----------> édifices religieux

Cathédrale : C'est l'église principale d'un diocèse où se trouve le siège de l'évêque du lieu, symbole de son autorité et de sa mission apostolique.

Primatiale : Cathédrale où siège le Primat 

Basilique : Au sens historique, la basilique est une église à plusieurs vaisseaux de plan allongé. (Plan basilical). Au sens juridique, la basilique est un titre conféré par le pape à certains édifices religieux, comme à Saint-Denis ou à Lourdes. La basilique est un des rares édifices religieux qui se distingue par son architecture et non par son ordre canonique.

Église : L'église est un terme générique pour un édifice consacré au culte de la religion chrétienne.Elle peut être abbatiale, collégiale, conventuelle, paroissiale, avec un presbytère et un cimetière.

- Collégiale : Église qui, sans être le siège de l'autorité épiscopale, possède cependant un chapitre de chanoines (collège de clercs).

- Paroissiale : Église principale d'une paroisse, elle est desservie par le curé d'une communauté.

- Abbatiale : Église principale d'une abbaye, elle est desservie par l'abbé d'une communauté.

- Priorale : Église principale d'un prieuré, elle est desservie par le prieur d'une communauté.

Baptistère : Le baptistère est le lieu du baptême. Dans le haut Moyen Âge, le baptistère était un bâtiment totalement extérieur à l'église.

Chapelle : La chapelle, plus petite, est une église n'ayant pas le rang de paroisse. Elle est soit castrale si elle appartient à un château, nosocomiale si elle appartient à un hôpital, commémorative si elle célèbre la particularité d'un lieu. Ce terme, à l'intérieur de l'église, désigne également des chapelles absidiales possédant un autel.
En principe la chapelle n'a ni cure, ni cimetière, ni fonts baptismaux.

Monastère : Le monastère est un établissement où vivent des religieux appartenant à un ordre. L'abbaye, l'abbatiale, le cloître, le prieuré, la commanderie, la chartreuse, le couvent, l'ermitage, la salle capitulaire font partie du monastère.

Abbaye : Couvent, monastère dirigé par un abbé ou une abbesse. Bâtiments de ce monastère. (exemple d'abbayes : Mont-Saint-Michel, Saint Benoit sur Loire, ...)

Prieuré : Monastère dépendant généralement d'une abbaye et dirigé par un prieur, une prieure.

Chartreux  - Chartreuses : l'ordre érémitique des chartreux fondé au creux du massif des Chartreuses en 1804 par saint Bruno. Aujourd’hui il y a 19 maisons de Chartreux (avec environ 370 moines) et 5 maisons de Chartreuses (avec environ 75 moniales).

Commanderie : Base de l'organisation territoriale des ordres religieux et militaires (ordre des Templiers, ordre de Malte, ordre teutonique, etc.). Mais aussi le lieu de vie d'une communauté de frères, de chevaliers et d'affiliés. Le plus souvent rurales et situées sur des terres de rapport, les commanderies pouvaient aussi être urbaines et même portuaires, lorsque les chevaliers obtenaient le monopole ou bien des privilèges de commerce, ou de transport de pèlerins. Dans les terres de combat, les commanderies étaient des forteresses ou des commanderies rurales fortifiées.

Couvent : Maison d'une communauté religieuse d'hommes ou de femmes qui est dirigé par un supérieur et non par un abbé. Ce nom se distingue de monastère qui désigne le lieu où se rassemblent les moines et les moniales. (du latin conventus : assemblée, communauté). Dans les temps anciens, notamment au XIIIe siècle, les couvents ont été habités par les ordres de mendiants, un ordre religieux qui ont pour principale vocation de servir les pauvres et prêcher l'évangile. Les couvents sont construits, à cette époque, pour accueillir les pauvres sans abris. Entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, ces édifices servaient de centre d'éducation pour les jeunes filles de la haute société, âgées de 10 à 17 ans. Ce sont les religieuses qui se chargeaient de leur formation pendant une longue période de sept ans.

Oratoire : Petit monument à caractère religieux à consacré à la prière ou appelant à la prière, pour invoquer une protection divine.
Ses formes sont très divers selon les matériaux disponibles et les régions. 
La croix qui coiffe l'édifice est parfois sur une boule figurant le globe terrestre. 
La niche est destinée à recevoir la statue du saint.

 

https://fr.geneawiki.com/index.php/Les_%C3%89difices_Religieux_et_B%C3%A2timents_Religieux

 

 

 

5/ LES EGLISES DE SAINT-JACQUES

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NOTRE DAME DES CHÊNES

 

La chapelle est en construction

Notre-Dame des Chênes a été auto-construite dans les années 1950 sur décision du curé Clément Mallet grâce aux multiples dons de bienfaisance, mais aussi à la participation de toutes les bonnes volontés aux travaux (ouvriers bénévoles). 

Notre Dame des Chênes est consacrée en 1959 après 5 ans de chantier. Le bâtiment en béton armé adopte un plan en croix grecque, proposé par l'architecte Jean Bouchet. De lumineux et très colorés vitraux du plasticien Ernest Boursier-Mougenot l'animent.

http://www.journees-du-patrimoine.com/SITE/eglise-notre-dame-chenes--grasse-21793.htm

 

Cette église a été édifiée selon le principe de construction des « Castors » : tout le quartier de Saint-Jacques (à l'époque un simple hameau de Grasse) y a ainsi participé, à hauteur des ses moyens. L'église Notre-Dame des Chênes a été consacrée le 11 mai 1958, après 5 ans de travaux.

http://www.pss-archi.eu/immeubles/FR-06069-40698.html

 

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Grase, l'église bâtie par les castors a 50 ans (Nice-Matin du 15 juin 2009)

Photo Nice-Matin - L-Temporelli

 

"Notre-Dame-des-Chênes. Entre les habitants de Saint-Jacques et leur église, le lien est fort. Voilà cinquante ans, le 11 mai 1958, leurs parents et certains fidèles présents hier fêtaient sa consécration. C'était la fin d'un chantier de cinq ans.Selon le principe de construction des « Castors », tout le hameau y avait participé, financièrement, physiquement, chacun selon ses capacités. À la clé, une église et une paroisse pour ce qui allait devenir un nouveau quartier de Grasse, toujours selon le même système d'auto construction.

 

Photo Nice-Matin

 

Ceci grâce à l'impulsion du père Clément Mallet, un sacré personnage arrivé en 1939, que tous ceux qui l'ont connu disent inspiré, et à qui une plaque sera dédiée dimanche, après la messe dite par Mgr Sankalé.Hier, messe et inauguration de l'exposition ouvraient la semaine de célébration des cinquante ans de N.D.- des-Chênes. Elle est née du don des habitants, anonyme, selon la volonté de leur curé, qui s'y est lui-même consumé. Du don du propriétaire qui a cédé le terrain, de l'architecte Jean Bouchet, qui l'a conçue en forme de croix grecque, autel au centre surmonté d'une croix suspendue. Celle qui coiffe le clocher vient du cimetière. La petite cloche de l'entrée sonna l'alerte au gaz à Verdun. Le baptistère Louis XIV servait de bac à fleurs... Harmonium, statues, lampes, crucifix, autant de dons. "

 

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L'autre chapelle de Saint-Jacques

Elle se trouve sur la route qui conduit à Auribeau depuis le quartier Saint-Jacques

 

JP GALICHON

Photo Internet - JP GALICHON

https://fr.geneawiki.com/index.php/%C3%89difices_religieux_de_Grasse

 

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6/ LA CHAPELLE DU PETIT PARIS

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AU MILIEU DE L'ANCIEN HOSPICE

 

Document internet

 

Chapelle située 78 boulevard Victor HUGO ; elle est intégrée à l'ancien hôpital. 
Chapelle à nef unique (très haute pour une chapelle) datant du début du XXe siècle. Le lieu est riche en objets et en grands tableaux peints sur toile. Quatre tableaux décorent cette chapelle:

"L'Adoration des Mages "-"Saint Roch " et " Sainte Germaine, peints par Jean-Louis HOYER en 1783. et "Le Jugement Dernier ", attribué à GUÉ.

Informations - JP GALICHON

https://fr.geneawiki.com/index.php/%C3%89difices_religieux_de_Grasse

 

 

 

"L'adoration des mages"

Photos ci-dessus : André Raspati

 

Fin 2020

L'ancien hôpital du Petit-Paris est démoli pour faire place à un immeuble. La chapelle est aussi démolie malgré les annonces faites. Seule, la façade sera conservée et servira d'entrée du futur immeuble

 

Photos André Raspati - septembre 2020
Photos Cédric Malbranque - Décembre 2020
Photos Cédric Malbranque - Décembre 2020
Souvenirs... Photo internet

 

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7/ LA CHAPELLE DE LA VISITATION

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OU L'EGLISE DES VISITANDINES A LA RUE DU SAULT

Photos André Raspati

 

http://www.grassetourisme.fr/IMG/pdf/fiche_6_visitationx.pdf

L'ordre des Visitandines : Il s’agit d’un ordre contemplatif, dans l’esprit du Carmel créé dans la lignée du Concile de Trente. Il s’adonne à l’enseignement et à la bienfaisance. Les religieuses se sont installées au début du XIXe siècle, sous l’actuelle place Ossola, alors nommée place Neuve. Si les sœurs cloitrées ont une vocation contemplative, elles accueillent jusqu’à la fin du XIXe siècle, de nombreuses jeunes filles issues de la bourgeoisie grassoise à qui elles enseignent la fabrication de dentelles, de broderies et de pommades.

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Un peu d’histoire :

1610 La congrégation de la Visitation de Sainte Marie est créée à Annecy par Jeanne de Chantal

1619 Les statuts de la congrégation sont rédigés en 1619 par Saint François de Sales

1634 - C'est le 16 octobre 1634, sous le règne de Louis XIII le Juste que l'ordre des Visitandines  apparaît pour la première fois. à Grasse. Les Visitandines s’installent jusqu’à la Révolution dans l’ancien couvent des Ursulines situé rue Tracastel (anciennes usines J.Niel à côté de la Chapelle Saint Thomas)

1807 - Retour provisoirement dans le bâtiment de l'ancien séminaire, au 23 rue Tracastel (ancienne parfumerie XXXXX

1818 - Achat d’une vaste maison un terrain à Mgr Martelly, en contrebas de la place Neuve (rue du Saut) sur lequel se trouvent deux maisons .

 

 

1820  - Elles font construire à côté des deux maisons un cloître, une chapelle et aménager des jardins, planter un potager et des vignes.

1880 Vingt cinq religieuses cloîtrées dirigent le pensionnat privé de jeunes-filles.

1981 Les Visitandines quittent le couvent. Elles rejoignent la congrégation plus importante de Sorgues, dans le Vaucluse. 

Au rythme de Dieu et hors du temps

Ainsi protégées et autosuffisantes, les « bonnes soeurs » vont vivre au rythme de Dieu et hors du temps pendant 157 ans.

http://www.grassetourisme.fr/IMG/pdf/fiche_6_visitationx.pdf

 

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​​​​​​La chapelle possède un accès extérieur au couvent grâce à un petit pont qui la relie à la place Neuve. Pendant l’office dominical public, les religieuses sont à l’abri des regards derrière une grille. Deux huiles sur toiles de 1793, signées Hoyer, sont visibles dans la nef unique : L’éducation chrétienne des garçons et L’éducation chrétienne des filles. Aujourd'hui, la Chapelle est désacralisée et transformée en Conservatoire de Musique. L’autel de style néo-baroque se trouve dans le jardin. 

http://www.grassetourisme.fr/IMG/pdf/fiche_6_visitationx.pdf

 

L’autel de style néo-baroque se trouve dans le jardin. 
Photo internet

 

 

 

 

Photo internet

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand l'autel était dans la chapelle

 

 

 

la Chapelle est désacralisée et transformée en Conservatoire de Musique

 

Petit concert à l'occasion des journées du Patrimoines 2019

 

Journées du Patrimoine 2019 - Photos André Raspati
Récital du conservatoire avec la troupe Alba d'Ecosse en octobre 2019 - Photos André Raspati

 

 

 

Les vendanges à la Visitation

Documents Jean-Marie Rouvier

Les vendanges à l'ancien couvent de la Visitation , il y a quelques années en arrière avec les élèves de l 'école Sainte-Marthe et les compagnons du patrimoine... Que de beaux moments et que de bons souvenirs !!!

 

 

 

8/ LA CHAPELLE SAINT-CHRISTOPHE

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Elle est située dans le Haut-Malbosc

Document internet

 

Photos ci-dessous : André Raspati

 

 

 

Document Bastide Isnard
Document Corinne Julien-Botonni

 

 

En 1959 encore, la façade d'entrée de cette chapelle, était décorée d'un porche. Il a été supprimé quand on s'est aperçu que ce porche déséquilibrait et entrainait la chapelle vers la route et dans le sol à cause du souterrain sur lequel est construit l'ensemble... sans doute le poids. Effectivement, juste derrière la chapelle on peut accéder à un endroit où jaillit une source, la source du Haut-Malbosc qui a son chemin tout tracé dans un souterrain qui passe sous la chapelle et descend vers la Bastide Isnard, là où le parfumeur Hughes Ainé a drainé, géré et dirigé les eaux de toutes ces sources qui passaient sur sa propriété vers la ville de Grasse qui en avait grand besoin mais surtout vers les usines de parfumeries dont il était propriétaire, d'abord dans la rue Mirabeau et ensuite sur la route Napoléon au quartier de la Sabrane.

 

Document Bastide Isnard

 

 

 

 

 

 

9/ LA CHAPELLE SAINT-MICHEL

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Chapelle située dans le vieux Grasse au 1 place du Pontet. 

Chapelle édifiée au XVIIIe et XIXe siècle, actuellement transformée en auditorium dont voici quelques photos de la scène.

Photos André Raspati

Fête de la musique 2006

 

 

 

 

 

 

10/ LA CHAPELLE SAINT-THOMAS DE VILLENEUVE

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LA CHAPELLE DES URSULINES

 

 

1901 - Installation des Sœurs de saint Thomas de Villeneuve pour l’instruction des jeunes filles pauvres. Puis peu à peu, l’ensemble des bâtiments, à l'exception de la chapelle, est occupé pendant de nombreuses années l’école privée Jeanne d’Arc qui accueille toutes les catégories sociales de jeunes filles pendant leur scolarité au primaire

http://www.grassetourisme.fr/IMG/pdf/fiche_7_chapelle_st_thomasx.pdf

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LA CHAPELLE SAINT-THOMAS DE VILLENEUVE

La chapelle construite au XVIIe  siècle est un bel exemple d’art baroque provençal à Grasse. La façade très simple était décorée aux angles de chaînage de pierre peint en trompe l’œil. La porte est encadrée de pilastres à entablement saillant. Au centre une niche offre à voir une statue de la Vierge à l’enfant. L’embrasure de la porte est biseautée vers le bas de la rue Tracastel, créant ainsi un effet optique : en rentrant dans la ville le voyageur apercevait ainsi beaucoup mieux la porte qu’en descendant la rue.

http://www.destination-napoleon.eu/116-0-Grasse.html

Les photos (André Raspati) datent de Septembre 2012 (journées du Patrimoine)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La vieille porte mérite attention. Elle se trouve pourvue en sa partie supérieure d'une sculpture, une Vierge avec Jésus placée dans une niche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La nef  unique et couverte d’une voûte  percée de demi-oculi. De grands pilastres à chapiteau corinthien embrassent les deux niveaux d’élévation. Au dessus des grandes arcades s’élèvent des tribunes qui donnaient accès au couvent. Une grille est encore visible. Les sœurs s’installaient derrière pour entendre les offices.

http://www.destination-napoleon.eu/116-0-Grasse.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos André Raspati

 

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L’autel majeur date du XVIIe siècle il est en bois polychrome et doré. Le retable en trois parties est rythmé par des colonnes torses. La toile centrale représente la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth. Deux autres toiles sont inclues dans le retable : l’Annonciation et la Nativité. Le tabernacle a été ajouté début XIXe siècle. Deux portes d’armoire reliquaire en bois peint représentent Saint-Maxime et Saint-Jocond.

http://www.destination-napoleon.eu/116-0-Grasse.html

 

 

Dans la chapelle Saint-Thomas plusieurs ex-voto et des sièges réservés

 

 

Toutes les photos ci-dessus (d'André Raspati) datent de Septembre 2012 (journées du Patrimoine)

 

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Nouvelle visite en 2019 pendant les journées du Patrimoine... L'aspect intérieur n'est pas du tout encourageant. Il y a urgence à remettre l'ensemble en état. Les bancs ont disparus (traités contre les termites et mis à l'abri ...) ; les murs sont de plus en plus en mauvais état ....

 

Photos André Raspati

 

Le clocheton aux tuiles vernissées de la chapelle Saint-Thomas - Photo A,dré Raspati

 

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L'école Jeanne-d'Arc

L’actuelle cour d’école Jeanne d'Arc était occupée par le cloître et de jardin des religieuses Ursulines. A l’époque révolutionnaire un atelier de salpêtre y fut installé et une des cloches de la cathédrale y fut fondue. L'école, vétuste et inadaptée sera définitivement fermée avec le regroupement maternelles, primaire et collège de l'institut Fenelon sur l'ancien site de la parfumerie Tombarel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Depuis la Place du Petit Puy, en haut à gauche de la photo, le portique des cloches de la chapelle Saint-Thomas

 

 

 

 

11/ LA CHAPELLE DE L'ORATOIRE

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Document Jean Napoli

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Photos ci-dessous André Raspati

 

 

Les Oratoriens

"Cette congrégation religieuse fut fondée à Rome, en 1550, par saint Philippe Néri, sous le nom de Confrérie de la Trinité. D'abord elle fut destinée à secourir les pèlerins que la piété attirait alors à la Ville-Éternelle, puis elle instruisit les enfants ; le nombre de ces religieux s'accrut et leur siège principal fut Rome, où était leur église de Notre-Dame de la Valicella, dite Chiesa Nuova. En 1671, le Père de Bérulle imita cet institut en France, en y fondant l'Oratoire de Jésus, que confirma Paul V, en 1613. Établi d'abord rue Saint-Jacques, à Paris, il eut dans la suite son chef-lieu dans l'église de l'Oratoire (rue Saint-Honoré). Cette ordre a produit beaucoup d'hommes distingués, entre autres : Malebrauche, Massillon, Mascaray, Richard, Simon, le Père Lelong, Foncemagne, Labletterie, Daunac, Doteville, etc. Les Pères de l'Oratoire vivaient en communauté sans faire aucun vœu spécial. Ils furent supprimés en 1790 et ils ont été rétablis en 1854, par l'abbé Pététot, sous le titre de l'Immaculée-Conception."

http://patrimoine-de-france.com/alpes-maritimes/grasse/eglise-de-l-oratoire-8.php

 

 

Établissement des pères de l'Oratoire à Grasse (1628)

"Les Pères de l'Oratoire vinrent s'établir à Grasse, après avoir acheté des moines de Lérins une petite église et une maison que ces derniers y possédaient. Cette vente se fit au prix de 3600 fr., à la condition que si les Oratoriens venaient à quitter Grasse, les moines de Lérins auraient le droit de retrait. L'installation de ces religieux se fit, comme nous le voyons, dans de bien minces conditions ; car leur achat se composait de l'église, au-dessus de laquelle était une cuisine et deux chambres. La famille des Lombard, de Grasse, fut comme la fondatrice des Pères de l'Oratoire : elle leur donna une campagne et la maison spacieuse qu'ils ont possédée jusqu'à la Révolution ; le tout évalué, à cette époque, à 28000 fr.

Scipion de Villeneuve, évêque de Grasse, procura aussi aux Pères de l'Oratoire l'achat d'une maison avec jardin, que possédait Mme de Rogoton au bout du Cours. Les Oratoriens ont joui de cette habitation jusqu'en 1640.

Les Oratoriens furent accusés de jansénisme en 1715, par M. de Mesgrigny, évêque de Grasse, qui les interdit, leur enleva les Quarante Heures, qui étaient établies dans leur église, et leur défendit même de prêcher. En 1716, ce même prélat s'opposa à la délibération de la communauté, qui portait l'établissement d'un collège à Grasse en faveur des Pères de l'Oratoire. Il prêcha aussi contre le jansénisme et faillit causer une sédition terrible ; car le peuple de Grasse prit parti pour lui, rossa les bourgeois et faillit assommer tous les ecclésiastiques qui ne portaient pas le ruban violet, devenu à la mode."

http://patrimoine-de-france.com/alpes-maritimes/grasse/eglise-de-l-oratoire-8.php

 

 

Église de l'Oratoire

"L'église de l'Oratoire est un des monuments les plus anciens de la ville de Grasse ; elle occupe encore aujourd'hui la plus belle position du pays. Appelée dans l'origine Sainte-Marie de Grasse, elle fut rendue, en 1708, aux moines de Lérins et prit alors le nom de Saint-Honorat, leur fondateur. C'est dans cette église qu'un sacrilège inouï fut commis en 1192, sous Raymond II de Grimaldi, évêque d'Antibes. Des scélérats arrivèrent, y entrèrent pendant la nuit, y brisèrent la pierre du grand autel en mille morceaux et profanèrent le reste.

En 1790, la maison des Oratoriens fut vendue et l'église servit de club, puis de comité révolutionnaire ; elle devint successivement temple décadaire et salle de spectacle.

Comme elle provenait d'un corps enseignant, le gouvernement la céda à l'Université ; mais la piété des fidèles la rendit enfin à sa destination première. Le culte s'y exerce aujourd'hui comme église de secours."

Source : Histoire civile & religieuse d'Antibes par Alexander Aubert 1869.

http://patrimoine-de-france.com/alpes-maritimes/grasse/eglise-de-l-oratoire-8.php

La chapelle de l'Oratoire sert occasionnellement au XXe et au XXIe siècle de salle d'exposition de peintures pour les artistes du pays de Grasse.

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Photos André Raspati
Documents Jean Napoli

 

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Le Carillon de la Rue de l’Oratoire a été mis en place à la fin de l’été 2012. 

 

Douze cloches constituent ce carillon qui vient sonner toutes les heures (de 10h00 à 18h00), l’hymne de la Provence "Se Canto".  À midi, c’est un "mini-concert" de 3 minutes auquel on peut assister. Les cloches jouent alors un autre morceau célèbre de la culture provençale "Coupo Santo". Le carillon est situé sur le parvis de la Chapelle de la rue de l’Oratoire, une rue au caractère particulier, tant elle a abrité nombre de personnalités religieuses, politiques et économiques. C’est en la chapelle de l’Oratoire qu’a été vendue aux enchères, en 1791, l’île Saint-Honorat par exemple... Il existait là, autrefois, une commune libre extrêmement active...       http://grassetourisme.fr/Carillon-de-l-Oratoir

 

 

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Le Club Pour Jeunes

Au dessus de la Chapelle de l'Oratoire donc dans les combles, des travaux assez importants ont été entrepris dans les années1970. La paroisse de Grasse, gestionnaire de l'immeuble de la chapelle a mis ce local à la disposition de la Cité Saint-Louis, association à but non lucratif qui gérait pour la paroisse les activités des garçons (patronage, colonie de vacances, foyer...) pour y installer un foyer en remplacement des anciens locaux de la cour du rez-de-chaussée devenus trop petits. Le CLUB POUR JEUNES (CPJ) a été ainsi aménagé et lancé avec un immense succès auprès des jeunes de la ville. Garçons et filles y trouvaient  de nombreuses activités de loisirs animées par une équipe bénévole. Ce foyer n'a pas résisté aux différents changements qui ont été engagés quelques années plus tard.

 

Le foyer du Club Pour Jeunes dans les combles de la chapelle de l'Oratoire)

 

 

 

12/ LA CATHERALE DE GRASSE NOTRE DAME DU PUY

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La Cathédrale de Grasse - Notre Dame du Puy - 1890/1900

 

 

 

 

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L'histoire de la cathédrale par  JP Latil, curé de Grasse éditée en 1907

(documents Corinne Julien-Bottoni)

 

 

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"La cathédrale Notre-Dame-du-Puy de Grasse est une cathédrale catholique romaine. Elle a pour saint patron saint Honorat (d'Arles) et pour titulaire l'Assomption. A l'origine, sur la façade principale, un perron composé de trois marches conduisait à trois portes. Les deux portes latérales de la façade principale ont été murées et la porte principale a été décorée en 1714." 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Notre-Dame-du-Puy_de_Grasse

 

Les deux portes latérales ont été bouchées
Photo de 1955

La Cathédrale de Grasse est construite comme une forteresse. Elle a peu d’ouvertures et ses murs sont très épais. Elle est de style roman. Autrefois, l’escalier était aussi large que la cathédrale. Mais quand l’évêque fit construire la crypte, sous l’église, un nouvel escalier fut réalisé et les deux portes qui ne servaient plus furent alors condamnées. La porte de la cathédrale est en bois. Si on regarde bien, on peut y lire la date de sa construction. C’est au 11ème siècle. Elle a donc 1000 ans. L’intérieur de la cathédrale est très impressionnant. Il y a 12 piliers, comme les 12 apôtres de Jésus. Ce sont eux qui supportent le poids de la voûte grâce à ces grandes "branches carrées" au plafond qu’on appelle des ogives. (Mes brèves d'histoire - Aurélien Krisanaz)

 

 

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"La nef centrale mesure 55 m sur 19 m, elle fut construite au XIIIe siècle. Les murs font plus de deux mètres d'épaisseur. Dix colonnes austères et abîmées par le terrible incendie du 19 Fructidor An III (1795) qui dura une semaine soutiennent le tout. Les orgues situées au-dessus de l'entrée ont bénéficié d'une restauration en 1978." 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Notre-Dame-du-Puy_de_Grasse

 

 

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Huit cloches sonnent d'un clocher dépassant la cathédrale de 34 m.

Document Jean Napoli
Document Corinne Julien-Bottoni

 

Extrait du livre "L'Eglise de Grasse"

de Gilles Bouis et Jean-Louis Gazzaniga

 

Document Corinne Julien-Bottoni - Extrait du livre "L'Eglise de Grasse" de Gilles Bouis et Jean-Louis Gazzaniga

 

 

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La cathédrale expose de nombreux tableaux dont un Bréa, trois magnifiques Rubens, un Fragonard, (Le lavement de pieds), un Charles Nègre, un Gaillard, un Sébastien Bourdon, etc... et de nombreux anonymes représentant les évêques de Grasse. La cathédrale possède 6 vitraux et quatre statues de Baillet représentant les quatre évangélistes: Matthieu, Marc, Luc et Jean.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Notre-Dame-du-Puy_de_Grasse

 

 

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Le "Retable de Saint-Honorat" attribué à l'école de Ludovic Bréa - 1523/1524

 

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Les oeuvres de Rubens 1602 : "Sainte-Hélène et l'Exaltation de la Vraie Croix", "Le couronnement d'Epines" et "le crucifiement de Notre Seigneur"

 

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"La mort de Saint-Paul" de Charles Nègre

 

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Initialement L'église Notre-Dame du Puy ou Santa Maria de Podio, la Cathédrale Notre-Dame-du-Puy de Grasse fut transformée en cathédrale lors du transfert de l'évêché d'Antibes à Grasse en 1244 au cours de travaux qui comprirent également la construction du palais épiscopal qui tient lieu aujourd'hui de mairie.

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Au fil des siècles, tout comme pour la cathédrale, l'aspect extérieur de la place fut souvent changé.

 

Photo Jean Luce fin XIXe siècle - Pendant une procession

 

Place du Petit Puy - 1892

 

Place du Petit Puy - 1890

 

 

1909

 

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Document Corinne Julien-Bottoni - Extrait du livre "L'Eglise de Grasse" de Gilles Bouis et Jean-Louis Gazzaniga

 

Document Corinne Julien-Bottoni - Extrait du livre "L'Eglise de Grasse" de Gilles Bouis et Jean-Louis Gazzaniga
Document Corinne Julien-Bottoni - Extrait du livre "L'Eglise de Grasse" de Gilles Bouis et Jean-Louis Gazzaniga

 

L'entrée latérale de la Cathédrale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo de 1905

 

Photos : http://www.ville-grasse.fr/archives_communales.html 
Photos : http://www.ville-grasse.fr/archives_communales.html 
Photos : http://www.ville-grasse.fr/archives_communales.html 
Photos : http://www.ville-grasse.fr/archives_communales.html 
Photos : http://www.ville-grasse.fr/archives_communales.html 

Photos : http://www.ville-grasse.fr/archives_communales.html 

 

LES REVUES RELIGIEUSES DE GRASSE

 

 

Documents Corinne Julien-Bottoni 

Extrait du livre "L'Eglise de Grasse" de Gilles Bouis et Jean-Louis Gazzaniga  

Document Jean Napoli

 

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Document Robert Raspati

 

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Document Nice-Matin

 

 

 

 

 

 

13/ L’EGLISE SAINT-LAURENT DE MAGAGNOSC

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Elle date de la deuxième moitié du XVIIIe siècle

 

L'église Saint-Laurent de Magagnosc photographiée par Jean Luce

 

 

Magagnosc est l'un des trois hameaux de Grasse avec Plascassier et Le Plan. Il se compose de plusieurs quartiers essaimés de part et d'autre de deux anciennes voies de communication est/ouest. Saint-Laurent est l'un de ces quartiers. Il est composé de différentes habitations liées à une activité agricole et d'une église.

http://www.grassetourisme.fr/IMG/pdf/laissez-vous_conter_magagnosc-3_volets.pdf

 

 

L'église Saint-Laurent de Magagnosc date du XVIIIe siècle.Elle a subi de nombreuses restaurations et consolidations à partir du XIXe siècle en raison de l'instabilité du terrain par l'adjonction d'une nef au nord, de tribunes et du porche.La façade épaulée par deux contreforts d'angle est composée d'un porche avec trois arches et au dessus d'un médaillon mouluré représentant Saint-Laurent.

 

 

En haut à droite photo de Andrea Hudson-Roial

 

L'ensemble est couronné par un fronton triangulaire. Le clocher est surmonté  d'une horloge et d'un campanile en ferronnerie. L'intérieur est aujourd'hui plus sobre qu'à d'autres époque. Il est décoré d'une frise de Robert Savary, le peintre qui a décoré la chapelle des Pénitents sur la même place.

http://www.grassetourisme.fr/IMG/pdf/laissez-vous_conter_magagnosc-3_volets.pdf

 

 

 

 

 

 

 

14/ LA CHAPELLE DES PENITENTS BLANCS DE MAGAGNOSC

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Face à la l'église Saint Laurent de Magagnosc, voici la chapelle des Pénitents Blancs à nef unique voûtée en berceau. Elle date du XVIe siècle et cette photo de R. Savouillan sur geneanet.com montre son état lamentable au début du XXe siècle.

 

La chapelle des pénitents à Magagnosc - Photo de R. Savouillan sur geneanet.org

 

 

L'état de la chapelle avant les travaux du milieu du XXe siècle

http://patrimages.culture.fr/searchPhototeque/crmh?crmh=7629

voir originaux

 

Mais la chapelle des Pénitents blancs mérite le détour depuis quelques années. Elle a connu au milieu du XXe siècle une importante restauration qui était devenue indispensable. La toiture prenait l'eau ce qui détériorait l'ensemble du bâtiment de manière inquiétante ; les murs intérieurs étaient dans un piteux état tout comme l'état extérieur qui n'était pas que décrépis.

D'importants travaux de gros-oeuvre ont donc changé considérablement la santé de cette superbe petite chapelle. Dans la foulée, l’intérieur a été entièrement orné de peintures murales par Maurice-Robert Savary et de vitraux d'Ernest-Boursier Mougenot. 

http://www.ville-grasse.fr/kiosque_mai_2016webv3.pdf

Photos André Raspati

 

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En 1972, Robert Savary, peintre célèbre et prix de Rome en 1950 qui réside depuis plusieurs années dans sa résidence secondaire de Magagnosc, est sollicité par la commune pour décorer cette chapelle qui a perdu son âme. Le résultat est une totale réussite malgré l'humidité survenue depuis et qui, a nouveau, détériore quelque peu les oeuvres de l'artiste.

 

L'archange Saint Michel et le dragon entourés des Pénitents - Peinture de Robert Savary

 

L'arche de Noé peinte par Robert Savary

 

La nativité par Robert Savary

 

 

Le Paradis par Robert Savary

 

 

15/ L'EGLISE SAINT-PANCRACE DE PLASCASSIER

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... ou plus exactement Église Saint-Donat et Saint-Pancrace 

 

l'église de Plascassier - Photo JP GALICHON - https://fr.geneawiki.com/index.php/%C3%89difices_religieux_de_Grasse

 

Cette église est dédiée à Saint-Donat, personnage très populaire en Provence orientale issu de trois personnages homonymes : l’un est un évêque italien martyrisé au IVe siècle, l’autre un évêque de Besançon martyrisé deux cent ans plus tard et le dernier, un ermite mort au VIe siècle en Provence, près de Sisteron. Une statue de saint Pancrace est positionnée dans une niche sur le mur extérieur nord de l’édifice.

http://www.grassetourisme.fr/IMG/pdf/laissez-vous_conter_plascassier-web.pdf

 

Les militaires devant l'église du village

 

Cet autre protecteur du village est représenté sous la forme d’un homme vêtu à l’antique. Il est invoqué pour guérir les maux de jambes, les engelures et protéger de la foudre. La fête patronale avait lieu en mai, les bustes-reliquaires des deux saints étaient portés en procession dans le village. Aujourd’hui c’est la rose de mai qui est fêtée à cette période. Un bâtiment existait déjà en 1638 et fût largement modifié en 1772.

 

 

La façade est sobre, ornée d’une baie en plein cintre surmontée d’un fronton triangulaire brisé, encadré par quelques personnages ailés malheureusement mutilés. La nef unique abrite plusieurs œuvres du XVIIIe siècle : retable de la Vierge, tableaux de l’Institution du Rosaire et des saints Pancrace, Benoît et Donat dont les encadrements en bois doré polychrome sont particulièrement remarquables. Le clocher et son campanile datent du XVIIIe siècle. Croix de mission et oratoires

http://www.grassetourisme.fr/IMG/pdf/laissez-vous_conter_plascassier-web.pdf

 

Photo Pierre Bastien

 

 

 

 

16/ L'EGLISE SAINTE-HELENE AU PLAN

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Derrière les champs de fleurs, le village du Plan de Grasse et son église Sainte-Hélène

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L’église du Plan de Grasse est dédiée à sainte Hélène Elle a été construite en 1753

 

L'église Sainte-Hélène du plan de Grasse - Photo internet

 

 

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La première pierre de l'église fut posée et bénite le 22 août 1753 par le vicaire général. La réception a été faite le 19 juillet 1756 par l'architecte Boniface LAUGIE et la bénédiction le 22 juillet 1756.

Une restauration a été effectuée en 1985 et 1986. 

Informations : https://fr.geneawiki.com/index.php/%C3%89difices_religieux_de_Grasse

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Procession de la Saint-Marc depuis l'église Sainte-Hélène (Photos internet)

 

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L'église au coeur du village du Plan - Au loin la ville de Grasse

 

 

 

 

 

17/ LA CHAPELLE SAINT-CLAUDE

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Chapelle située 30 avenue Sidi BRAHIM.

Photo Internet - JP GALICHON

https://fr.geneawiki.com/index.php/%C3%89difices_religieux_de_Grasse

 

Un jour de communion privée à la chapelle de Saint-Claude - Photo André Raspati

 

 

 

 

18/ LA CHAPELLE DE SAINT MATTHIEU

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Photo André Raspati

 

Chapelle située dans le quartier Saint Mathieu à l'est de Grasse, en bordure de la route de Grasse à Opio. Cette chapelle date du XVIIIe siècle.

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19/ LA CHAPELLE SAINT-ANTOINE DE PADOUE  

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Chapelle située au hameau de Saint-Antoine à l'intersection du chemin de le chapelle et de l'avenue Henri DUNANT. 

 

 


Chapelle connue depuis la première moitié du XVIIIe siècle. Sa particularité est d’être réaménagée entièrement en style néo-gothique au XIXe siècle.

 

Photos André Raspati

 

 

 

 

20/ LA CHAPELLE SAINT-SAUVEUR

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Photo Internet - JP GALICHON -https://fr.geneawiki.com/index.php/Fichier:06069_-_Grasse_Saint-Sauveur.jpg

 

Document Robert Raspati

 

 

 

 

21/ LA CHAPELLE SAINTE-ANNE

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Photo Internet - JP GALICHON https://fr.geneawiki.com/index.php/%C3%89difices_religieux_de_Grasse

 

Chapelle située chemin de Sainte Anne près du canal de la Siagne.

 

Document Robert Raspati

 

 

22/ LA CHAPELLE SAINT-JOSEPH

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Photo JP GALICHON https://fr.geneawiki.com/index.php/%C3%89difices_religieux_de_Grasse

 

 

Chapelle située chemin de saint-Joseph. 
Chapelle du XVIIIe siècle.

 

 

 

23/ LA CHAPELLE SAINT-FRANCOIS

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Photo JP GALICHON - https://fr.geneawiki.com/index.php/%C3%89difices_religieux_de_Grasse

 

Chapelle située Chemin de la chapelle Saint-François dans le quartier Saint-François.

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24/ CHAPELLE SAINT-JEAN DU PEYRARD 

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Article de Nice-Matin du 13 Novembre 2019

En très mauvais état, une chapelle de Grasse rénovée après quatre mois de travaux

 

Photos Nice-Matin

 

Quatre mois après le début de ses travaux de rénovation, la chapelle Saint-Jean du Peyrard à Grasse a fait peau neuve. Un chantier réalisé par les Compagnons du patrimoine et la ville.

 

 

Foto Facebook

 

La "nouvelle" chapelle Saint-Jean du Peyrard a été dévoilée mardi 12 novembre, après quatre mois de travaux de rénovations.

 

Photo Nice-Matin

 

Implantée au cœur de la crèche du Peyrard, cette dernière était en très mauvais état, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. C’est donc le cadre de la politique de rénovation du patrimoine de la ville que la restauration de l’édifice a été envisagée.

 

"Notre patrimoine est une chance, une responsabilité, insiste Jérôme Viaud, maire de Grasse. Il nous appartient de le préserver car il est le bien commun. Il est de notre devoir de le réhabiliter."

Pour rappel, la ville a financé l’achat des matériaux dont le coût s’est élevé à 37.125 euros. Pour le reste, les travaux ont été réalisés bénévolement par les Compagnons du patrimoine. Des petites mains qui œuvrent à travers la France pour réhabiliter et rénover le patrimoine des villes.

 

 

À l’intérieur, l’autel a été entièrement restauré. Une œuvre figure désormais au-dessus de ce dernier, représentant Saint-Jean le Baptiste. Quant aux décors, ils ont été entièrement réalisés par les Compagnons du patrimoine. Les menuisiers de la ville se sont, eux, attelés à refaire à l’identique la porte en bois de la chapelle.

À l’extérieur, la façade a été entièrement repeinte, en respectant les motifs originels. La fresquiste Corinne Tormos a retrouvé les décors existants afin d’en faire la restitution la plus fidèle possible.

 

Photo Facebook

 

Fondateur des Compagnons du patrimoine, Jean-Marie Rouvier a profité de l’occasion pour demander au maire d’organiser, prochainement, une bénédiction de cette chapelle à qui ils ont offert une nouvelle jeunesse.

"Et voila en ce mardi 12 novembre devant beaucoup de monde s'est déroulée               l'inauguration des travaux de la chapelle St-Jean du peyrard à Grasse pour moi qui ai dirigé ces travaux je ne m en cache pas javais les larmes aux yeux tellement ont s'est investi sur ce projet. Vous pouvez voir avant et après les travaux réalisés avec mes amis compagnons du patrimoine ...Quand je pense où va la société pratiquement beaucoup d'individualisme mais la faute à qui ? nous, nous sommes passés au dessus de tout cela pour réaliser cela alors merci monsieur Jerome Viaud maire de grasse d'avoir su nous faire confiance ; merci aux responsable des ateliers municipaux et aux menuisiers Eric et Jean-Yves et merci a toute mon équipe de passionnés qui sont Christian Virly, Edgar Battelli, Anne Omnes, Bruno Siry, André Grasmanner, Richard Viale, Lucien Boldrin et Philipe Gras et à bientôt sur un nouveau projet — Jean-Marie Rouvier - Facebook le 12 novembre 2019

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25/ CHAPELLE DE SAINT-JEAN  

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Photos Josette Strangio et André Raspati

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26/ LES CHAPELLES DES ÉCOLES

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26/01 - CHAPELLE DE SAINTE-MARTHE

La chapelle de l'ancienne école de Sainte-Marthe qui est donc celle de l'ancien couvent des Soeurs Dominicaines du Saint nom de Jésus

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominicaines_du_Saint_Nom_de_J%C3%A9sus

 

Photos André Raspati septembre 2021 - Journées du Patrimoine - Exposition sur l'école de l'ancien temps

 

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26/01 - CHAPELLE DE FÉNELON

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27/ LA CHAPELLE DES CHIENS

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ATTENTION

Ce chapitre n'est pas assez précis. Il y a de nombreuses contradictions.

 

 

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Chapelle des Chiens ou de St Christophe

Document Robert Raspati - Archives de Grasse

En date du 16 juin 1849, le Conseil Municipal de Grasse délibère, après la deuxième demande du Corps des Portefaix* de Grasse, pour construire une chapelle sous l’invocation de Saint-Christophe le patron des Portefaix …

*Portefaix (nm.) anciennement : « Celui qui faisait métier de porter des fardeaux ».

Le 6 août 1846, le Conseil avait effectivement déjà délibéré à propos d’un terrain où pourrait être construite la chapelle des Portefaix. « Le Conseil considère que le terrain où elle serait construite est improductif et que cette construction serait avantageuse sous le rapport religieux et pour l’agrément. »

En ce 16 juin 1849, « le Conseil donne son accord sous réserve qu’elle soit construite devant la porte d’entrée de la propriété de M. de L’Escarenne, que la chapelle soit publique, qu’elle soit consacrée au culte et qu’elle soit en tout temps sous la direction de l’autorité municipale qui aura le droit de s’en emparer pour la conserver au culte… si les personnes qui ont projet de la construire voulaient se soustraire de leur destination… »

En date du 11 juillet 1849, le Sous-Préfet de l’arrondissement de Grasse donne son autorisation … approuvée par le Préfet Duvall de Draguignan en date du 28 juillet 1849. La cession gratuite du terrain est accordée par le Préfet du Var le 26 juillet 1849.

32 ans plus tard 

Le 17 novembre 1881, étant donné le mauvais état de la chapelle, le Conseil délibère « que cette ancienne chapelle soit utilisée comme fourrière des chiens » d’où son nom de l’actuelle « chapella deï cans » **, « chapelle des chiens ».

** de Farnarier (Contribution à la connaissance de la ville de Grasse T. La ville Grasse 1980 page 145).​​​​​​

Et à nouveau 32 ans plus tard  

Daté du 20 janvier1913, un courrier de l’Ingénieur de la Ville dit : « Pour améliorer les abords du château d’eau, j’attire l’attention sur les ruines de l’ancienne chapelle dite des Portefaix utilisée pour l’abattage des chiens errants, « chapelle peu agréable à l’œil » … il faudrait la munir d’une toiture mais cherté des travaux pour aucun caractère  ». Il demande de démolir les pans de mur pour améliorer les parages … ».« … Elle fut démolie en mai 1913, elle ne représente que des ruines, sa démolition a coûté 200 F à la communauté… **

Jusqu’à plus ample observation approfondie d’archéologue, ces « ruines » que l’on peut voir aujourd’hui à l’emplacement de la chapelle ne semblent pas évoquer des ruines identifiables ayant pu appartenir à une chapelle. Un complément « d’enquête » s’avère nécessaire.

 

 

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Informations Corinne Bottoni du 25/02/2024

"La chapelle se trouvait tout en haut du chemin qui porte toujours cette curieuse appellation. 
Elle était dédiée à Saint Christophe. Pour atteindre ce lieu cultuel, il fallait emprunter un véritable sentier muletier car le monument se trouvait sur un terrain accidenté, à flanc de rocher.
En 1842, les habitants propriétaires de la chapelle ajoutèrent un petit clocher et une sacristie. Cependant, au fil du temps, aucune amélioration ne fut apportée au bâtiment.
En 1938, une route fut construite à proximité de la chapelle, en la contournant. Laissée à l'abandon par ses propriétaires, elle servit de fourrière pour les chiens errants puis finit par tomber en ruine. Aujourd'hui, seuls quelques pans de murs de l'abside subsistent."
 

 

 

 

 

28/ LA CHAPELLE SAINTE-BRIGITTE

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Photo André Raspati

 

Un peu d'histoire : au départ, sans doute une chapelle...

Documents Robert Raspati 

De mémoire de vieux Grassois, aller à Sainte Brigitte n'a jamais été bon signe, cela veut dire aller au cimetière. "C'est un quartier qu'on n'aime pas trop, mais dans ma famille, on a toujours parlé de l'oratoire de la porte de l'ancienne chapelle Sainte Brigitte", se souvient Ivan Pasero, le président de l'association des Ribes.

La mémoire locale apporte ainsi son éclairage sur ce monument dont on ne sait pas grand-chose. Seule certitude, l’oratoire orne le tympan d'une porte monumentale à 4 m du sol. Accès premier au cimetière créé à la fin du XVIII ou à une chapelle? Ou les deux ? la question reste posée.

Selon le service des archives municipales, « au cadastre Napoléon de 1810, le quartier s'appelait Sainte-Brigitte, ou Collet de SaintHilaire, son appellation du XVIII siècle. Sur ce cadastre, on ne parle pas de chapelle, mais de maison. La chapelle pourrait donc déjà avoir été en ruine ou avoir été englobée dans une habitation » La directrice des Archives, Céline Barbusse, poursuit « Selon Madame Froeschlé, chercheur au CNRS, de nombreuses chapelles gérées par la commune ou des confréries ont vu le jour au XVIIIe siècle dans les collines de la zone rurale de Grasse. Cette chapelle daterait de la même époque. Elle aurait servi à un culte rural. Collet veut dire colline et en suédois »brig » aussi. Sainte Brigitte est une sainte suédoise (1302-1373). Elle créa l’ordre de Saint-Sauveur après le décès de son époux."

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Dans les colonnes de Nice-Matin, Corine Julien Bottoni publiait, voilà quelques années, sa rubrique « Au fil des siècles » dont un article intitulé « Les oratoires à Grasse et le culte des saints ». Elle y indiquait que sous la niche était posée une plaque de fer, portant cette inscription: « Si le nom de Marie en ton cœur est gravé n'oublie pas en passant de lui dire un ave ». Elle y supposait que la porte que couronne l'oratoire aurait pu être celle de l'ancien immeuble des pompes funèbres, ou d'une chapelle funéraire. On retrouve cette thèse chez Geneviève Vial-Mazel, pour qui « cet oratoire est parmi les plus anciens de la ville... Il jouxtait l'ancien immeuble des pompes funèbres, aujourd'hui détruit ». À l'inauguration du cimetière, en 1887, la chapelle était déjà en ruine, sans toiture.

 

 

 

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Document Robert Raspati

 

 

La Chapelle funéraire Sainte Brigitte

Infos actualisée du 25/02/2024 : Corinne Julien Bottoni

Situé en bordure de route, ce pan de mur est le seul vestige visible d’une chapelle dédiée à Sainte Brigitte. Il fut longtemps encastré dans une très vieille façade, celle de l’ancien immeuble des Pompes funèbres.

La niche est située près de quatre mètres du sol et mesure un mètre dix de hauteur sur quarante centimètres de largeur. Son sommet est arrondi et sa base rectangulaire. L’encadrement est en pierre taillée et une petite porte grillagée la protège. Sous la niche, on aperçoit une plaque en métal où apparaissent les lettres d’une épitaphe à peine visible : 

« Si le nom de Marie en ton cœur est gravé, en passant n’oublie pas de lui dire un Ave. »

 

Photo Corinne Julien-Bottoni

            

Une statue de la Vierge, en trait mauvais état, se trouve dans la niche. Elle semble fort ancienne, mais elle est recouverte d’une épaisse couche de poussière et son visage est décomposé, certainement en raison de la pollution occasionnée par le trafic routier. Son état s’est détérioré au fil du temps. La façade cantonnée par deux chaînes d’angles, est appareillée en simples pierres de blocage. 

Le culte de Sainte Brigitte est souvent associé aux chapelles funéraires, comme en témoigne le monument érigé dans la nécropole de Saint Vallier de Thiey."

Infos actualisée du 25/02/2024 : http://Corinne Julien Bottoni

 

 

 

 

29/ LA CHAPELLE PRIVÉE DU MAS DU CALME

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30/ L'ANCIENNE CHAPELLE DES PETITES SOEURS DES PAUVRES 

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https://fr.geneawiki.com/wiki/%C3%89difices_religieux_de_Grasse?mobileaction=toggle_view_desktop#Ancienne_chapelle_de_la_maison_de_Retraite_des_petites_s%C5%93urs_de_Pauvres

La congrégation des Petites Sœurs des Pauvres a tenu l'établissement de convalescence, de soins et de retraite du 41 rue Jeanne Jugan à Grasse de 1873 à 2005.

 

 

En effet, dès 1862, la commune de Grasse, et ses représentants politiques, ont émis la volonté d’accueillir dans leur commune un établissement des Petites Sœurs des Pauvres. À la suite d'un legs important, en 1872, la congrégation a prospecté pour trouver un terrain et une maison convenable pour pouvoir accueillir et s'occuper des personnes âgées. Ce fut le cas, et les Petites Sœurs des pauvres arrivent à Grasse, le 29 mai 1873.

 

 

En mars 1877, des travaux d'agrandissement commencèrent, sur un terrain défriché par les personnes âgées elles-mêmes.

Cela permit la création d'une nouvelle aile, rajoutée à l’édifice, pouvant loger cinquante personnes supplémentaires. En 1882, nouvel agrandissement et construction de la chapelle. En juin 1909, un legs permit de rehausser d'un étage l'ensemble du bâtiment.

L’été 1848 fut consacré à des travaux d'assainissement et drainage pour canaliser des cours d'eau, traversant la propriété. L’évolution de la société fit, dans les années 70, transformer les dortoirs en chambres doubles ou individuelles. Également, la cuisine fut remise aux normes en 1998 tout comme la chapelle en l’'an 2000.

Actuellement l'établissement se nomme : les Jardins de Grasse du groupe Orpéa.

 

L'ancienne chapelle des Petites Soeurs de Pauvres transformée en salon par Orpéa

 

 

QUELQUES ORATOIRES

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Photo Nice-Matin

 

GRASSE, CHEMIN DE LA TOURACHE, LE CALVAIRE RETROUVE SON LUSTRE D'ANTAN

 

Belle réalisation pour l'association des Amis des oratoires qui est intervenue afin de sauver de la ruine ce petit monument dédié au Christ.

À Grasse, c'est toujours la saison des oratoires. Il faut dire que la ville et ses environs fourmillent de ces vestiges du passé, souvent en très mauvais état. Une aubaine pour une poignée de passionnés qui, régulièrement, s'attachent à les restaurer. Parmi ces derniers, l'équipe des Amis des oratoires avec, à sa tête, le vice-président national de cette association, Jean-Marie Rouvier.

Après avoir redonné leur lustre à plus de trente oratoires sur le pays grassois, celle-ci a été appelée à réédifier le calvaire dédié au Christ situé sur le chemin de la Tourache à l'angle du chemin des Roumiguières. L'édifice méritait bien un bon coup de neuf : croix brisée, socle en piteux état, mur de soutènement en cours d'effondrement, il y avait réelle urgence à intervenir.

L'un des plus vieux calvaires de Grasse

« Ce calvaire, indique Jean-Marie Rouvier, est sans nul doute le plus vieux de Grasse car nous avons trouvé sur la pierre centrale une indication portant l'année 1730. Or, tous les calvaires de Grasse ou Croix de Mission, sont datés entre 1830 et 1880 environ. » Une bonne nouvelle donc pour l'Association des Amis des Oratoires qui n'a pas ménagé sa peine pour arriver à ses fins. Le vice-président avait ainsi fait appel à Michel Chiocanini, tailleur de pierre et maçon de métier, aidé de Jean Mauréso, également adhérent de l'association. Et le résultat est spectaculaire.

Aujourd'hui, ceux qui ont l'habitude de passer par là, peuvent de nouveau apercevoir ce lieu de recueillement devant lequel tant de gens ont effectué une halte.

Une exposition pour Noël

Le charme prenant de ces rustiques ou naïfs monuments est bien réel. Quelques-uns remontent au XIVe siècle et, dans leur diversité, ils attestent et reflètent l'âme de nos provinces. Du pilier carré, byzantin, du fût, avec ou sans socle, supportant une niche, renfermant l'image de la vierge ou du saint protecteur, bâties en pierre ou en brique, toutes ces petites constructions chrétiennes s'harmonisent avec le site de leur implantation. « Elles en font partie intégrante et méritent révérence et contemplation, poursuit Jean-Marie Rouvier. C'est pour cela que les Amis des oratoires oeuvrent dans le cadre de la mission"Fontaines et Oratoires" mise en place par le sénateur-maire Jean-Pierre Leleux. »

http://Nice-Matin - Novembre 2008

 

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Oratoire disparu au quartier de Malbosc

 

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Oratoire au quartier Saint-Jacques face au stade Jean Girard

 

Oratoire dans le jardin de la Visitation

 

L'Oratoire de Saint-Christophe

 

L'oratoire du chemin des Roumioux

 

L'oratoire de Canteperdrix

 

 

 

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Ce blog a été réalisé par : andre.raspati@gmail.com

Avec mes plus vifs remerciements aux différentes personnes qui m'ont aidé à réaliser ce blog "Grasse-Vintage" et tout particulièrement :

  • La Région PACA qui m'a aimablement autorisé à utiliser les textes et les photos publiés dans l'inventaire général du Patrimoine Culturel : https://dossiersinventaire.regionpaca.fr/gertrude-diffusion/recherche/globale?texte=%22parfumerie+de+Grasse%22&type=Dossiers
  • Le centre de Documentation iconographique, documentaire et historique produite par les services patrimoniaux de la DRAC PACA et réalisée par Gabriel BENALLOUL -  http://patrimages.culture.fr/
  • La Maison du Patrimoine de la Ville de Grasse dont la responsable Laurence ARGUEYROLLES m’a permis d’accéder à de très nombreuses informations - animation.patrimoine@ville-grasse.fr 
  • Les Archives Communales de la Ville de Grasse qui m'ont aidé dans mes recherches et permis d'accéder à de très nombreuses informations - http://www.ville-grasse.fr/archives_communales.html   
  • Corinne JULIEN-BOTTONI qui m'a aimablement autorisé à publier ses articles de l'histoire de Grasse qui paraissent régulièrement dans Nice-Matin 
  • Robert VERLAQUE, professeur, historien, auteur d'ouvrages sur Grasse (Grasse du Moyen-Age à la Belle-Epoque, Grasse au XX ème siècle), Président du Cercle Culturel de Grasse qui m'a transmis de nombreux documents
  • Alain SABATIER, photographe qui m'a autorisé à utiliser ses clichés pour illustrer mes blogs
  • Toutes les personnes qui m'ont prêté leur collection de cartes postales, de photos ou de documents. 
  • Toutes les personnes qui publient ou qui ont publié sur les réseaux sociaux des documents ayant un lien avec mon blog

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Bibliographie

  • "Contribution à la connaissance de la ville de Grasse" de Joseph FARNARIER
  • "Le Pays de Grasse" de Hervé de FONTMICHEL
  • "Grasse, Portrait d'une ville provençale" d'Alain SABATIER et Lucien AUNE
  • "Grasse, dans les bouleversements du XXe siècle" de Robert VERLAQUE

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Si un document qui figure dans ce blog n'est pas libre de droit merci de me le signaler

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Commentaires
P
Merci pour toutes ces photos, qui me rappellent ma jeunesse grassoise.<br /> C'est avec beaucoup d'émotions que je les regarde, et que j'apprécie votre travail.<br /> Courage et encore merci.
Répondre
Merci beaucoup pour votre intérêt... Cordialement<br />