Grasse vintage - Grasse... en général
Grasse dans toute sa beauté
https://www.facebook.com/LaFaceCacheeDeGrasse/
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GRASSE...EN GÉNÉRAL
Dans cet article nous allons "survoler" la ville de Grasse avec quelques généralités, son histoire (brève), sa population, son blason, ses grands projets d'aménagement, ses communes et républiques libres, sa presse, ses brochures, son architecture... etc ... Et bien entendu, nous nous offrirons le plaisir de regarder de nombreuses cartes postales anciennes. Au simple premier coup d'oeil, nous voyons bien l'évolution de cette petite bourgade sur son puy qui éloigne plusieurs fois ses limites de protection. On remarque aussi que les belles campagnes qui entouraient le coeur de la cité et qui étaient couvertes de plantations de fleurs pour la parfumerie ou d'oliveraies disparaissent régulièrement au profit de constructions immobilières... (photos collection Laurent Anton, Alain Sabatier, André Raspati, Facebook et internet...)
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Les différents sujets de cette présentation
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1/ GÉNÉRALITÉS
2/ L'HISTOIRE DE GRASSE EN BREF
3/ LE BLASON DE LA VILLE DE GRASSE
4/ COMMUNES ET RÉPUBLIQUES LIBRES
5/ UNE COLLECTION DE CARTES POSTALES
6/ GRASSE ET SON SUPER GRASSE
7/ GRASSE ET SON PROJET PORTE-NEUVE
8/ GRASSE ET SON PROJET ROURE
9/ GRASSE ET SES JUMELAGES
10/ GRASSE LE PARADIS DES PEINTRES
11/ GRASSE SE MET EN QUATRE
12/ GRASSE SES ICONES ET SES PUBLICITÉS
13/ ENCORE UNE PETITE SÉRIE
14/ GRASSE ET SES CÉLÉBRITÉS
15/GRASSE ET SES BROCHURES
16/ GRASSE ET SES JOURNAUX D'AVANT
17/GRASSE ET L'ARCHITECTURE
18/ LES INCENDIES AUTOUR DE GRASSE
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Ce blog a été réalisé par : andre.raspati@gmail.com
Avec mes plus vifs remerciements aux différentes personnes qui m'ont aidé à réaliser ce blog "Grasse-Vintage" et tout particulièrement :
- La Région PACA qui m'a aimablement autorisé à utiliser les textes et les photos publiés dans l'inventaire général du Patrimoine Culturel : https://dossiersinventaire.regionpaca.fr/gertrude-diffusion/recherche/globale?texte=%22parfumerie+de+Grasse%22&type=Dossiers
- Le centre de Documentation iconographique, documentaire et historique produite par les services patrimoniaux de la DRAC PACA et réalisée par Gabriel BENALLOUL - http://patrimages.culture.fr/
- La Maison du Patrimoine de la Ville de Grasse dont la responsable Laurence ARGUEYROLLES m’a permis d’accéder à de très nombreuses informations - animation.patrimoine@ville-grasse.fr
- Les Archives Communales de la Ville de Grasse qui m'ont aidé dans mes recherches et permis d'accéder à de très nombreuses informations - http://www.ville-grasse.fr/archives_communales.html
- Corinne JULIEN-BOTTONI qui m'a aimablement autorisé à publier ses articles de l'histoire de Grasse qui paraissent régulièrement dans Nice-Matin
- Robert VERLAQUE, professeur, historien, auteur d'ouvrages sur Grasse (Grasse du Moyen-Age à la Belle-Epoque, Grasse au XX ème siècle), Président du Cercle Culturel de Grasse qui m'a transmis de nombreux documents
- Alain SABATIER, photographe qui m'a autorisé à utiliser ses clichés pour illustrer mes blogs
- Toutes les personnes qui m'ont prêté leur collection de cartes postales, de photos ou de documents.
- Toutes les personnes qui publient ou qui ont publié sur les réseaux sociaux des documents ayant un lien avec mon blog
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Bibliographie
- "Contribution à la connaissance de la ville de Grasse" de Joseph FARNARIER
- "Le Pays de Grasse" de Hervé de FONTMICHEL
- "Grasse, Portrait d'une ville provençale" d'Alain SABATIER et Lucien AUNE
- "Grasse, dans les bouleversements du XXe siècle" de Robert VERLAQUE
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Si un document qui figure dans ce blog n'est pas libre de droit merci de me le signaler
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§1 - GENERALITES
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Pour ne rien oublier...
Grasse est une grande ville du sud est de la France. La ville est située dans le département des Alpes maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'azur. La ville de Grasse appartient à l'arrondissement de Grasse. Le code postal de la ville de Grasse est le 06130. Les habitants de Grasse se nomment les Grassois et les Grassoises. Voilà c'est dit...
Géographie :
L'altitude moyenne de Grasse est de 300 mètres environ. Sa superficie est de 44.44 km². Sa latitude est de 43.659 degrés Nord et sa longitude de 6.923 degrés Est. Les villes et villages proches de Grasse sont Cabris à 3,910 km, Peymeinade à 4,020 km, Châteauneuf à 4,530 km, Opio à 4,860 km, Spéracèdes à 5,250 km, Cannes à 12 km, Nice à 29 km et Paris à 677 km...
(Les distances avec ces communes de Grasse sont calculées à vol d'oiseau)
Population et logements
La population de Grasse était de 43 848 au recensement de 1999, 48 801 en 2006, 50 257 en 2007, 52 019 en 2009, 51236 en 2010 et 50937 en 2015. La densité de population de la ville est de 1 170.54 habitants par km².
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-06069
Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 23 952 en 2007. Ces logements se composent de 20 731 résidences principales, 1 309 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 1 913 logements vacants.
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Quand Grasse était entourée de proches campagnes
§2 - Petite histoire de Grasse en (très) bref
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_Grasse
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Le Néolithique : premières traces d'habitations
Les premières traces d’existence humaine dans le pays de Grasse datent du Néolithique. Des archéologues grassois du XIXe siècle tels que Paul Goby, Marcellin Chiris, Adrien Ghébart ou Casimir Bottin ont décrit et étudié les vestiges d’une activité humaine remarquable : dolmens, dolmens à couloir, tombes à chambre carrée, tumuli, « bories »… mettent en évidence l’existence d’une population plus importante qu’ailleurs. Plus étrange, ils y ont découvert de grosses enceintes faites d’énormes blocs dont l’utilité reste mystérieuse et qu’ils ont appelées « Castellaras ».
L'Antiquité
Durant l'Antiquité, la Provence a vu de nombreuses populations la parcourir et parfois s’y installer comme les Ligures à Magagnosc ou encore les Grecs. Quoi qu'il en soit, le territoire où se trouve Grasse est intégré à l'Empire romain, province des Alpes maritimes, dès l'an 14 av. J.-C.
Outre les nombreux vestiges présents dans le Pays de Grasse, certains érudits locaux ont affirmé la présence d'un « poste romain » à l'emplacement du village. Celui-ci ne semble pourtant avéré par aucune source fiable ni aucune découverte archéologique. On peut au mieux évoquer la présence de quelques céramiques de l'antiquité tardive (Ve et VIIe siècles) découvertes lors de travaux autour de la cathédrale qui indiquent une occupation dont la nature n'est pas définie de l'actuelle vieille-ville durant cette période. Une tradition locale raconte qu'un temple dédié à Jupiter se serait élevé à la place de l’actuel plateau de Saint-Hilaire.
Les envahisseurs barbares n’eurent pas de difficulté à envahir la Provence orientale qui, après avoir été reprise par Stilicon en 416 pour l'Empire d'Occident, tomba au pouvoir des Burgondes en 443, des Ostrogoths en 493, des francs en 535 puis des Lombards en 817.
Le Moyen Âge
En 875, la Provence se rattache au Royaume de France mais Grasse refuse de signer l'acte d'allégeance en 879 et se rattache alors au Royaume de Lombardie puis au Royaume de Bourgogne et enfin au Royaume des princes d'Arles. Ces derniers libéreront la ville quand elle fut dévastée par les arabes et la confient au Chevalier Rodoard qui deviendra le fondateur de la maison de Grasse. Les Seigneurs de Grasse mirent en place un régime féodal mais il fut contesté et rejeté par les grassois.
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Nouvellement libre, alors que, partout ailleurs, se tiennent encore des régimes féodaux, le peuple grassois abolit le servage. Une aristocratie se forme et prend le pouvoir, sous forme de consuls élus pour un an, au nombre de quatre. Ils représentent la ville auprès des autres républiques, des seigneurs, des villes voisines, de l’évêque, ils possèdent le pouvoir judiciaire, bien qu’assistés par des « judex consulum », ils organisent la défense de la ville, fixent les impôts et nomment les fonctionnaires de la ville. Grasse compte alors une forte population d'origine juive, peut-être andalouse comme dans le reste de la Provence.
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C'est à ce moment là, au début du XIIe siècle que le consuls de Grasse signent des contrats très importants pour assurer sur du long terme leur développement agricole, artisanal et commercial. Les accords ainsi convenus avec Gènes, Pise, Castellane et Séranon seront les plus importants.
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Au milieu du XIIIe siècle, le Pape Innocent IV transporte officiellement le siège épiscopal d’Antibes à Grasse (1244) où il couvre de très nombreuses communes.
Puis en 1220 Grasse et rattachée au Comté de Provence. Nouveaux impôts (le sel...), nomination des juges (le viguier pour la commune et le viguier au nom du roi) et mise en place d'une organisation administrative très importante qui donne déjà une idée du futur Pays de Grasse.
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Et peu à peu, grâce à cette bonne organisation et aussi à ses réussites commerciales et artisanales (tannerie), Grasse obtient des privilèges du Comte de Provence, puis des Rois et Reines de France : liberté de commerce, liberté de l’héritage, droit d’affouage et de pâturage dans les lieux voisins, baisses et exemptions d’impôts, liberté de culture et d’élevage, droit de posséder une cloche, indulgences judiciaire, charité aux pauvres de Grasse. La famille royale montra ainsi sa reconnaissance pour la fidélité de Grasse à sa cause.
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Le XIVe siècle est celui des religieux qui construisent de nouveaux couvents et agrandissent les remparts pour les protéger (les Dominicains par exemple). Derrière ces nouvelles fortifications la population s’accroît. En 1321, Grasse compte 6 000 habitants. Puis en 1384, en récompense du attachement de Grasse à la cause de la Maison d'Anjou, le territoire administratif de Grasse s'agrandit et un Conseil de Ville est organisé.
Le XVe siècle, par contre, sera le théâtre de nombreux malheurs : guerres, épidémies de peste qui tuent le tiers de la population. En 1482, Louis XI agrandit son Royaume et annexe la Provence. Grasse devient française.
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Les Temps modernes
Pendant la Renaissance, Grasse subit l’invasion de Charles Quint, au cours de laquelle la ville est incendiée et pillée. En 1589, Grasse prend position en faveur d’Henri IV et de son édit de Nantes et rentre dans les guerres de religion, une période bien difficile pour la ville. Durant le XVIIe siècle, Grasse se redresse et connait l’apogée de l’industrie de la tannerie, puis aussi le début de celle du parfum et des « gants parfumés ».
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Grasse est connue au siècle des Lumières pour les exploits de l'Amiral de Grasse...Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) devient « peintre du Roi ». De nombreux hôtels particuliers sont construits dans Grasse et sa périphérie pour la noblesse provençale, comportant une minorité de familles aristocratiques d'origine féodale et une majorité de familles, nobles ou notables, issues du monde des affaires.
La haute société grassoise, extrêmement fermée, réunit les noms suivant : les marquis de Grasse, qui possèdent encore quelques fiefs aux alentours de la cité, tel Cabris jusqu'au XVIe siècle et Le Bar jusqu'à la révolution ; les Villeneuves, seigneurs de Vence, de Gréolières, de Beauregard ; les Clapiers, seigneurs de Cabris ; les Bompar ; les Lyle-Taulanne ; les Pontevès ; les Théas, seigneurs de Caille, de Gars et d'Escales ; les Court, seigneurs d'Esclapon, Fontmichel et Séranon ; les Durand, seigneurs de Sartoux ; les Lombard, marquis de Gourdon et de Montauroux ; les Cresp, seigneurs de Saint-Cézaire ; les Geoffroy, seigneurs du Rouret; les Mougins, seigneurs de Roquefort ; les Fanton, seigneurs d'Andon et Thorenc ; les Tressamannes, seigneurs du Chasteuil et du Puget ; les Robert, seigneurs d'Escaignolles ; les Amic ; les Roubaud d'Antelmy ; les Luce ; les Courmes ; les Chiris ; les Isnard, seigneurs d'Eclapon ; les Gazan ; les Perolle ; les Gallimard ; les Fabre ; les Ermerigon ; les Bain. Ces familles habitent de fort belles demeures, la vie mondaine s'y développe dans l'élégance et le faste. A la veille de la Révolution, les salons de la marquise de Cabris, sœur de Mirabeau et de Mgr de Prunières, évêque de Grasse, seront particulièrement brillants... La place aux Aires s’embellit avec la construction d’une fontaine.
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La Révolution française
Peu avant la Révolution française, l’agitation monte à Grasse. Outre des problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. Les Etats généraux de 1789 font ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquent une certaine agitation. Cahiers de doléances, insurrection, émeutes contre le prix du grain, menaces, cris .... rassemblement de la maréchaussée ... poursuites judiciaires, mais retour au calme avec la Prise de la Bastille et l'amnistie générale...
Lors de la division de la France en 83 départements par l'assemblée Constituante en janvier 1790, Grasse fait partie du département du Var dont elle est la préfecture de 1793 à 1795. À la proclamation de la République, le 22 septembre 1792, l’extrême gauche s’empare de la mairie. Grasse est alors une ville de tradition opportuniste et commerçante, globalement opposée à la Révolution. On peut lire sur des maisons l’inscription suivante : « Ici on s’honore du titre de citoyen... Les hommes sont égaux devant la Loi... Respect à la Loi et ses Ministres... », et une guillotine est installée où sont exécutés trente « ennemis du peuple ». De nombreux Grassois sont emprisonnés pour avoir montré leur hostilité à la Révolution.
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L'époque contemporaine
Le XIXe siècle est en revanche un siècle de prospérité. La parfumerie, qui a maintenant remplacé la tannerie et les gants parfumés ,se développe et Grasse devient « Capitale mondiale des Parfums ». Elle s’ouvre vers l’extérieur et de grandes usines apparaissent. C’est également le début du tourisme : on apprécie la qualité de vie, les paysages et le climat qui y règne. La princesse Pauline y séjourne en 1811 et donne son nom au jardin où elle aime se reposer. De riches étrangers construisent de magnifiques villas et la ville s’enrichit en curiosités diverses. L'arrondissement de Grasse est détaché en 1860 pour former, avec le comté de Nice qui venait d'être rattaché à la France, les Alpes Maritimes.
Au XXe siècle, Grasse garde sa réputation touristique et l’industrie des parfums se transforme et se modernise pour aborder dans les meilleures conditions possibles les atouts du XXI siècle.
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L'immigration italienne à Grasse
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§3 - HISTORIQUE DU BLASON DE LA VILLE DE GRASSE
Bon à savoir : l'Héraldique et le blasonnement des armes
L’héraldique vient du nom masculin « héraut », c'est-à-dire celui qui annonçait et décrivait les chevaliers entrant en lice dans un tournoi par exemple, celui qui annonçait les événements, qui portait les déclarations de guerre en tant qu'officier public au Moyen Âge. En plus d'être un adjectif, héraldique est un nom, un substantif féminin singulier désignant la science du blason. C'est donc l'étude des armoiries (ou « armes »).
En héraldique, le blasonnement, dans son sens le plus fréquent, est l'action de décrire, ou encore de lire ou déchiffrer des armoiries. Dans son sens plus étendu, le blasonnement décrit l'ensemble des armoiries.
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Agneau pascal, portant une longue croix à laquelle est attaché un étendard, le tout surmonté d’une couronne de Comte Bigarrée.
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Telle est la première description héraldique concernant le blason de la ville de Grasse. Elle date du XIIIe siècle.
C’est aussi la plus simple, suivie du XVe au XXe siècles de nombreuses versions aménagées dans lesquelles le mouton est tour à tour orné d’une auréole, de tourteaux de gueule, de fleurs de lys, de branches d’olivier et de jasmin.
Privilégiant la pureté des lignes, nous conservons la version originale en décollant simplement la couronne pour qu’elle orne en majesté, non plus seulement l’agneau mais la ville entière, symbolisée par le G majuscule.
Ce «G» n’est autre qu’une reprise des clous qui pavent le chemin touristique du centre historique, rappelant la vocation patrimoniale de notre cité. C’est aussi, bien sûr la première lettre de Grasse dont le nom est repris intégralement à la base du logotype.
http://www.ville-grasse.fr/historique_du_logo.html
L'Héraldique et le blasonnement des armes traditionnelles de la ville de Grasse au cours de l'Histoire :
Grasse connut un essor de la tannerie au XVe siècle, ce qui explique que l'on retrouve l'agneau pascal, emblème des corporations de drapiers.
« Agneau pascal, portant une longue croix à laquelle est attaché un étendard, le tout surmonté d'une couronne de Comte Bigarrée. »(XIIIe siècle)
« D'azur à un agneau pascal, ayant son étendard d'argent orné d'une croix d'or et accompagné de trois fleurs de lys d'or, deux en chef et une en pointe, de la devise suivante : Consules Grassae Dei Gratia (Consuls par la grâce de Dieu). »(1427)
« Agneau pascal, regardant la hampe de la bannière, portant une longue croix. » (1681).
« D'azur à une agneau posé sur un tertre de sinople, portant croix d'or et un étendard de gueules. » (1689).
« D'azur à l'agneau pascal d'argent, regardant la hampe de la bannière de gueules, la tête entourée d'une auréole, chargée de trois tourteaux du troisième mal ordonné. » (1696).
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« D'azur à un agneau pascal d'argent, la tête contournée et ornée d'un diadème d'or, chargé de trois tourteaux de gueules, deux en chef et l'autre en pointe, l'agneau portant une longue croix de gueules, à laquelle est attaché un guidon d'argent d'une croix de gueules. » (1706).
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« Agneau pascal portant une croix, à laquelle est attaché un guidon. » (1769).
« Agneau pascal portant une longue croix à laquelle est attaché un étendard, écu chargé de trois tourteaux (l'agneau regardant à sénextre), le tout surmonté d'une croix de Comte. » (1787).
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« D'azur à l'agneau pascal d'argent, portant une croix sans pennon, du même, soutenu d'une champagne d'or, chargé à senestre d'une branche de jasmin en barre, à dextre, d'une branche d'olivier en bande, croisées en sautoir, le tout au naturel, franc-quartier des villes de deuxième classe, qui est à dextre, d'azur chargé d'un N d'or, surmonté d'une étoile rayonnante du même, brochant au neuvième de l'écu. » (1811).
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« D'azur, à un agneau pascal ayant guidon d'argent, orné d'une croix et accompagné de trois fleurs de lys d'or, deux en chef une en pointe. » (1814).
« D'azur, à un agneau pascal d'argent, posé sur une terrasse de sinople, portant une croix d'or et un guidon de gueules. »(1882).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_Grasse
Pour ceux qui sont intéressés : https://fr.wikipedia.org/wiki/Armorial_des_familles_du_Pays_de_Grasse
§4 - COMMUNE LIBRE ET REPUBLIQUES LIBRES A GRASSE
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L'AMICAL MOTOR CLUB DE GRASSE A L'ORATOIRE
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Et quelques années plus tard
Repas de la Confrérie Sou Fassum Grassenc
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La fête des vendanges libres
Inspirée d’une coutume ancienne rappelée par le service des archives communales, la fête des vendanges libres évoque la Libre commune de l’Oratoire dont les membres s’égayaient joyeusement dans les années 50 avec pour devise Art, Gaité et Bonté. Ambiance fraternelle et banquet de rue venaient couronner chaque année la naissance de la Commune libre autour de mémorables vendanges "oratoriennes" honorées par son maire. La treille de la rue donnait, paraît-il, des grappes dont les grains étaient aussi gros que des oeufs de pigeon. Coupées pour l’occasion, le raisin était foulé aux pieds sur le parvis de l’église pour donner - comme par miracle - un vin abondant qui coulait du pressoir…
On en sait assez pour avoir envie de redonner vie à la rue du Bonheur. Ainsi naissent les premières VENDANGES LIBRES de Grasse, resurgies du passé pour fêter la vie.
http://www.ville-grasse.fr/fete_des_vendanges_libres_grasse.mob
§5 - POUR LA COLLECTION DE CARTES POSTALES
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§6 - GRASSE ET SON SUPER GRASSE
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A la fin des années 1960, la Zone à Urbaniser en Priorité (la ZUP) du plateau Napoléon devait avoir une allure exceptionnelle. L'architecte brésilien Oscar NIEMEYER, co-créateur de Brasilia la capitale administrative du Brésil, à qui la ville de Grasse avait confié le projet, avait pour mission de modifier profondément le nord de la ville en quartier futuriste. Une ville avec un stade de 30 000 places, piscine, Maison des jeunes et de la culture, cinéma, église, commerces, écoles... 1725 appartements et 265 maisons individuelles... Quel projet !!! Mais seules la piscine et la MJC n'en verront le jour. Les finances n'auraient-elles pas suivi ???...Documents publiés par Nice-Matin dans ses suppléments hebdomadaires d'octobre 2019.
A la suite de cette parution, Monsieur Paul Euzière a précisé ceci :
"Il ne faut pas oublier un point décisif sur les projets et surtout esquisses d'Oscar Niemeyer sollicité par la municipalité Lions, c'est que l'Etat a bloqué toute possibilité d'urbanisation au Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme (SDAU) Cannes-Grasse-Antibes du 5 juin 1979. C'est donc le SDAU de l'Etat et non une quelconque question budgétaire qui a bloqué tous les projets antérieurs."
Dont acte... Merci Monsieur Euzière
Documents Nice-Matin décembre 2019
§7 - GRASSE ET SON PROJET PORTE-NEUVE
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Porte-Neuve : l’ancienne ZAC qui devait « revitaliser » le centre ancien…
Conformément à ses intentions, le maire de Grasse, Jean-Pierre Leleux, lance le projet Porte-Neuve : une ZAC de 42 500 m2 destinée à accueillir un centre commercial, des logements, des locaux d'activités, etc., et située en lisière du centre ancien sur des friches industrielles (terrains Lautier et Bertrand). Conduite par Progereal, le groupe marseillais d'Alain Paget avec vraisemblablement Atelier 9, l'opération (350 millions de francs HT), déjà ancienne mais revue à la hausse par la nouvelle municipalité, est un pari ambitieux. Elle vise ni plus ni moins qu'à inverser le lent et inexorable processus de déclin qui frappe le coeur historique de cette ville de 42 000 habitants, pourtant siège de fonctions économiques (3 200 emplois directs liés à la parfumerie), administratives et judiciaires solides.
C'est donc par la greffe d'un pôle marchand et urbain moteur aux portes de la cité historique, mais aussi dans un secteur en pleine transformation (cité judiciaire en cours de construction, projet de transfert de la sous-préfecture sur les terrains Roure) que doit s'opérer la mutation.
L'enjeu est de faire revenir vers le centre le flux de clientèle (environ 150 000 personnes dans la zone de chalandise) qui « s'échappe » vers les pôles commerciaux situés au sud, faute d'une offre commerciale attractive.
Moderniser le commerce traditionnel
Mais le projet doit aussi servir à reconquérir l'habitat du centre ancien en y fixant de nouvelles populations, à moderniser le commerce traditionnel... « Nous allons nous impliquer très fortement dans ces domaines. En fait, c'est une approche nouvelle d'un projet d'urbanisme commercial, conforme aux récentes exigences gouvernementales, que nous menons », explique Georges Sakellarides, directeur de programme chez Progereal. L'aménageur prévoit de s'engager, aux côtés de la SEM Grasse Développement, dans des opérations de réhabilitation (d'au moins 50 logements) en loi Malraux du centre ancien. L'autre action forte est la création d'un parcours marchand - la « Cité des parfums » - dans le centre historique. Il s'agit de l'implantation de boutiques liées à la parfumerie, aux produits de luxe, aux métiers d'art... entre le parking de la Roque et les musées de la Parfumerie de la ville (800 000 visiteurs par an), dans des locaux rénovés et loués par l'aménageur. Pour l'heure, celui-ci prévoit de verser 25 millions de francs de participation, hors travaux sur l'habitat.
Beaucoup de problèmes restent à régler : fédérer les commerçants locaux autour de ce projet, mener les négociations foncières avec la Grassoise d'HLM, propriétaire d'une importante parcelle du site, maîtriser les flux actuels et futurs de circulation liés à la création du complexe par l'élaboration d'un véritable plan de déplacements dans le centre-ville, passer le cap de la CDEC (commission départementale d'équipement commercial)...
Mais la ville est convaincue que ce projet est l'électrochoc qui va éviter la mort du centre ancien. Et une étude de tracé et de définition d'un transport en commun qui relierait la ligne SNCF Cannes-Grasse (à rouvrir) au haut de la vieille ville, desservant au passage la cité judiciaire, Porte-Neuve, etc., a déjà été engagée par la STGA, l'opérateur local des transports collectifs.
CHIFFRES CLES
Superficie : ZAC de 42 500 m2 de Shon.
Programme : -un centre commercial de 17 500 m2 (dont un hypermarché « Leclerc » de 5 200 m2, des moyennes surfaces, des boutiques, etc.) ;
-7 500 m2 de bureaux, locaux d'activités, résidences de services, parahôtellerie ;
-150 logements pour actifs ;
-800 places de parking souterrain.
Calendrier prévisionnel :
-phase de concertation préalable et lancement de la ZAC avec un dossier de réalisation (avant enquête publique) attendu à l'automne;
-PAZ et RAZ (plan et règlement d'aménagement de zone) début 1998, suivis du dépôt du permis de construire;
-passage en CDEC fin avril 1997; -début des travaux au second semestre 1998;
-durée des travaux : 30 mois (ouverture avant fin 2000).
Articles Nice-Matin - Documents Robert Raspati
§8 - GRASSE ET SON PROJET ROURE
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§9 - GRASSE ET SES JUMELAGES
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La ville de Grasse, historiquement tournée vers l’international pour ses échanges économiques autour de la parfumerie, entretient des relations privilégiées avec ses villes jumelles et amies. Outre l’organisation de l’accueil ou de l’envoi de délégations officielles, le service du Protocole et des relations internationales encourage les échanges commerciaux (organisation de foires internationales, présentation des savoirs faire), développe les rencontres culturelles et sportives et facilite la mobilité internationale des étudiants vers Grasse ou au départ de Grasse. Dans le cadre de la coopération décentralisée, elle participe avec les villes jumelles à un projet humanitaire d’envergure autour des problématiques de développement (Travaux d’étude et de forages pour alimenter en eau la ville de Legmoin au Burkina Faso)
Une Charte Commune d'Amitié entre Grasse, Carrare, Opole et Ingolstadt a été signée en octobre 2000 à Grasse et novembre 2000 à Opole
http://www.ville-grasse.fr/jumelages.html
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CARRARE - ITALIE
A 259 km de Grasse, Carrare se situe dans la partie la plus septentrionale de la Toscane aux pieds des Alpes Apuanes. Elle est connue depuis des siècles pour l’extraction et le travail du marbre blanc qui l’a rendue célèbre dans le monde entier. Capitale Mondiale du marbre, Carrare (65 000 habitants) permet au monde d'enrichir l'Art d'une superbe matière et dote l'économie d'un produit de grande richesse. Les activités d'extraction, de transformation et de commercialisation du marbre représentent la plus grande activité économique de Carrare encore propriétaire de la majeure partie des carrières que les visiteurs peuvent explorer.
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INGOLSTADT - ALLEMAGNE
Localisée à mi chemin entre Munich et Nuremberg, Ingolstadt est une ville industrielle moderne. Le rayonnement de la société Audi et de ses produits technologiques de pointe ont fait de la ville et de ses environs l’une des régions d’Allemagne à la plus forte croissance économique et démographique (126 382 habitants).
Ville a fort ancrage historique, Ingolstadt peut s’enorgueillir d’un passé impressionnant. Lieu de villégiature des ducs, elle est considérée pendant 328 ans comme la première université de Bavière formant le centre spirituel et culturel du Land. Ancienne forteresse du Land, ville militaire et de garnison, Ingolstadt n’a pas seulement façonné l’histoire locale mais elle a également participé à l’histoire nationale bavaroise.
Cette ville du Danube compte des musées uniques en leur genre, un théâtre, l’Orchestre de Chambre Georgien d’Ingolstadt. L’art de vivre bavarois est célébré lors des multiples fêtes de la bière, fierté locale depuis un décret bavarois sur la pureté de la bière promulgué en 1516.
La signature du Jumelage avec Grasse date de mai 1963 à Ingolstadt et de septembre 1963 à Grasse. Les deux villes ont célébré récemment 50 ans de collaboration amicale.
http://www.ville-grasse.fr/jumelages.html
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OPOLE - POLOGNE
La Ville d'Opole (126 382 habitants) s’étend sur une superficie de 96 km2 sur les deux rives de l'Oder, sur un axe de communication majeur entre l'Europe, l'Ukraine et la Russie. La ville bénéficie d'un Enseignement Supérieur reconnu avec deux Instituts de Recherche Scientifique (l'Institut des Matériaux Minéraux de Construction et l'Institut National de Recherche), l'Institut Silésien et trois Ecoles Supérieures (l'Université d'Opole, l'Ecole Polytechnique d'Opole et l'Ecole Supérieure de Gestion et d'Administration).
Ses efforts au niveau culturel et économique (formation de sociétés à forte participation de capitaux étrangers) lui ont valu en 1997 la reconnaissance du Parlement Européen du Conseil de l'Europe de Strasbourg. Le Conseil lui a décerné le Drapeau d'Honneur pour «son activité en faveur de l'intégration européenne».
L'industrie des matériaux de construction (secteur porteur de la région), l'industrie du meuble et celle de l'habillement sont les fers de lance de l'activité économique.
La signature du jumelage avec Grasse date d’Octobre 1964.
http://www.ville-grasse.fr/jumelages.html
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KAZANLAK - BULGARIE
Depuis 2011, Grasse et Kazanlak ont signé une charte d’amitié. Les deux villes sont unies pour un même amour de la rose et de la Culture. La ville de Kazanlak se trouve dans le centre géographique de la Bulgarie, dans la partie ouest de la vallée de Kazanlak. Avec une population d’environ 82 000 personnes, la ville, centre de la vallée des roses et des tsars thraces, est une destination touristique prisée. Elle abrite la plus grande tombe thrace qui est aussi la mieux préservée en Bulgarie, ainsi que le musée de la rose. La tombe de Kazanlak est inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. La région de Kazanlak comprend deux réserves et cinq sites protégés, une multitude d’œuvres incroyables de la nature et des forêts centenaires. La ville se trouve dans la périphérie de la plus grande réserve du Grand Balkan : Dzhendema. D’une beauté exceptionnelle, elle fait partie du parc national du Balkan central. Les limites du parc s’étendent à l’ouest tout près de la ville de Kazanlak.
http://www.ville-grasse.fr/jumelages.html
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MURCIA - ESPAGNE
A 927 km de Grasse, la Province de Murcia se situe au sud-est de la péninsule ibérique, à l'intérieur des terres dans la vallée fertile du Segura. Elle occupe une position stratégique sur l’arc méditerranéen, porte entre l’Europe et le nord de l’Afrique. Le secteur agroalimentaire, compétitif et très exportateur, est l’un des piliers de base de l’économie locale (fruits, légumes, conserves). Le secteur industriel et celui de la recherche (notamment agraire) sont en forte expansion. Le tourisme est l’un des axes forts du développement local pour les paysages attractifs, le climat favorable, les côtes sauvages et découpées, l’art de la gastronomie, ses bons vins. La ville de Murcia (442 203 habitants) présente de nombreuses attractions culturelles comme le Musée Hydraulique des Moulins du Fleuve Seguna, le Musée Ramon Gaya et le Musée de la Science et du Taurin. On peut profiter à Murcia d'un vaste programme de Fêtes qui se déroule sur trois périodes, la Semaine Sainte, la Fêtes du Printemps, la Feria de Murcia en septembre. La signature du jumelage avec Grasse date de mai 1990.
http://www.ville-grasse.fr/jumelages.html
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PARDESS HANNA KARKUR - ISRAËL
A 2739 km de Grasse, Pardess Hanna Karkur est une ville dans le district de Haïfa. Pardes Hanna et Karkur étaient autrefois deux villes distinctes regroupées par une union symbolisée par le « Monument to the link » érigé en 1969. Les arts en général et les arts de la scène en particulier occupent une place très importante à Pardess Hanna-Karkur. La ville possède un Centre des Arts de la scène très actif qui propose une programmation de grande qualité.
Les agriculteurs de la région sont à l'origine de la fondation d’un lycée agricole qui fut le premier à offrir un programme complet d'études universitaires dans ce domaine. C'est le seul établissement israélien qui propose une filière vétérinaire. Cet établissement fait la fierté de la ville et la présence des étudiants, venus parfois de régions éloignées pour recevoir l'enseignement spécifique offert ici, apportent un grand dynamisme à la cité, riche aujourd’hui de 50 200 habitants. Le Jumelage avec Grasse date d’ octobre 1985.
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VILA REAL - PORTUGAL
A 1231 km de Grasse, Vila Real (25000 habitants) se situe au nord du Portugal à l'intérieur même des terres et à quelques 400 mètres d'altitude sur la rive droite de la rivière Gorgo. Vila Real est le chef lieu du district qui regroupe 30 paroisses et environ 200 hameaux.
La région à vocation traditionnellement rurale est imprégnée d'un art de vivre qui contraste vivement avec la vie urbaine moderne. La ville bénéficie d'excellentes conditions pour attirer la nouvelle tendance touristique à la recherche d'un mode de vie rurale ailleurs disparu. Ces valeurs, qui incluent le patrimoine ethnographique, le folklore, l'artisanat et la gastronomie attirent de nombreuses personnes. L'activité économique repose principalement sur l'Agriculture, le Commerce (vin, huile d’olive, charcuterie) et les Services. L'industrie reste faiblement présente malgré une Zone Industrielle regroupant les industries «non polluantes» (utilisant le bois comme matière première principale et les autres produits de la Région).
Le développement de la ville au cours des dernières décennies a été un phénomène incontournable. Les grands aménagements, comme l'Hôpital du District et l'Université, ont attiré à Vila Real un grand nombre de personnes qualifiées (médecins, professeurs et étudiants). Leur présence se ressent dans de nombreux domaines, à commencer dans le domaine culturel (expositions, colloques, conférences, concerts, rencontres, Salon Annuel de la Caricature). La signature du Jumelage avec Grasse est effective depuis mai 1975.
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MARBLEHEAD - USA
Signature du Jumelage : juin 1986
A 6079 km de Grasse, Marblehead se situe dans une péninsule de la Baie de Massachusetts située à quelques kilomètres au nord de Boston. Ce sont les falaises rocheuses de ses rivages qui lui ont probablement donné le nom de Marblehead. Avant la guerre, son activité économique principale était la pêche, la Guerre Civile terminée, la fin du XIXème siècle voit se développer l'attrait pour le Yachting.
L'héritage architectural de Marblehead provient principalement de la période pré-révolutionnaire. De nombreux édifices sont les témoins de la communauté coloniale et de la magnificence des imposantes maisons des «princes marchands». Marblehead (20 377 habitants) est désormais une ville résidentielle. Son intérêt historique et sa réputation nationale en tant que Capitale du Yachting sont ses points forts.
"Ci-dessus, le cadeau fait par la ville de Grasse au moment du jumelage avec Merbelhead. Ce vitrail trône dans la mairie de cette ville. J'ai pu l'admirer lors de mon passage dans cette ville". Olivier Mottet sur Messenger 03/12/2019
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L'ARIANA - TUNISIE
L'Ariana, 18000 habitants...Une amitié qui dure depuis 1982, année de la première charte commune d'amitié Des liens de 35 ans forgés autour du thème de la rose, culture partagée par les deux communes, et qui devraient se resserrer suite à cette visite.
UN ACCUEIL CHALEUREUX
Le programme des Grassois a été particulièrement dense. La visite d'un collège-école, du parlement des enfants pour l'environnement, l'inauguration d'une mairie d'arrondissement, et la cérémonie de départ de l'ancien maire où 1000 personnes étaient réunies. « Avec l'armée, c'était assez impressionnant », confie les intéressés.
LE JUMELAGE, BÉNÉFIQUE POUR TOUS
Cette démarche a surtout pour but d'évoquer plusieurs questions, telles que comment innover dans la prochaine convention d'amitié entre les deux communes ? Ou même comment aider de manière cohérente la ville de L'Ariana à se développer dans la nouvelle Tunisie ? « Cela permet aussi de promouvoir notre ville », et pourquoi pas de permettre un partenariat dynamique réciproque. Des échanges culturels, économiques, sociaux et technologiques qui pourraient redonner un souffle à la municipalité. Rappelons que la communauté tunisienne est la plus représentée dans les Alpes-Maritimes, et y tout particulièrement à Grasse, ce qui donne tout son sens à ces échanges. Le maire de Grasse a d'ailleurs annoncé son intention de se rendre à l'Ariana cette année.
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KUNMING - CHINE
Invité par la municipalité de KUNMING, Jérôme Viaud, Maire de Grasse et Président de la CAPG, accompagné d'une délégation GRASSOISE composée de Jean-Pierre LELEUX, Senateur, Dominique BOURRET, adjointe au Maire et Vice-présidente de la communauté d'agglomération en charge du MIP, Olivier QUIQUEMPOIS, Conservateur du Musee international de la Parfumerie, se sont rendus à KUNMING en Chine, pour signer une charte de jumelage et signer une convention entre le Musee International de la Parfumerie de Grasse et le Musee des Parfums asiatique de KUNMING.
Cette convention entre nos musées prévoit l'installation d'un parcours muséal consacré à la ville de Grasse permettant de mettre en valeur notre histoire, le savoir-faire de notre Ville, et faire connaître notre commune aux yeux de 4 millions de touristes chinois qui visite le site de SHILIN, chaque année.
Cet espace museal a été conçu par Olivier QUIQUEMPOIS, Directeur des Musées de Grasse et son équipe.
La ville de KUNMING est connue mondialement pour sa production de fleurs et de plantes aromatiques, et très riche en ressources naturelles. Au cœur de la région du YUNNAN, KUNMING est une ville très touristique.
La délégation a été reçu par Cheng LIUANYAN, Secrétaire du Parti, et Xang XILIANG, Maire de KUNMING pour une cérémonie officielle de signature de cette Charte.
Ce jumelage a été initié en 2012, par Jean-Pierre LELEUX, maire honoraire de Grasse, qui avait à l'époque signé une lettre d'intention. Ce jumelage est une force et nous devons envisager après cette première étape, de la Création d'un musée de la parfumerie en Asie, une méthode de travail pour développer nos liens économiques et touristiques.
§10 - GRASSE LE PARADIS DES PEINTRES
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§11 - GRASSE SE MET EN QUATRE
collection de cartes postales publiées sur internet
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§12 - GRASSE SES ICONES ET SES PUBLICITES
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Souvent la place aux Aires... La Place aux Aires est d'ailleurs “l’image de Grasse” à l’occasion d’une campagne publicitaire (ci-dessus) pour promouvoir la ville à la fin au XXe siècle. Il faut reconnaitre que sa fontaine, ses arcades, son marché, puis ses restaurants et ses commerces ont été extrêmement agréables à voir et à vivre. Ils ont fortement marqué la vie de cet espace particulièrement remarquable.
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Grasse et le sponsoring ...
A une certaine époque il était possible de se faire "sponsoriser" certains évènement privé par des sociétés de parfumerie.
"En 1946 on pouvait rédiger son menu de mariage sur une "carte menu" de la parfumerie Molinard. A cette époque, ma mère Marie-Rose Mondani y travaillait ". Information et documents de Jean-Marc LORTHOIS sur Facebook
§13 - Et encore une petite série
de vues générales du la ville de Grasse à une époque d'avant...
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§14 - GRASSE ET SES CÉLÉBRITÉS
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_Grasse
XVIe siècle
- Louis Bellaud de la Bellaudière (1543-1588), poète
XVIIe siècle
- Antoine Godeau (1605-1672, Évêque de Grasse et premier membre de l'Académie Française de l'Histoire.
XVIIIe siècle
- L'amiral de Grasse(1722-1788). Noble né au Bar-sur-Loup, il commandait la flotte française envoyée par le roi Louis XIV ors de la guerre d'indépendance des Etats-Unis (fin du XVIIIe siècle) et remporta sur la flotte britannique la victoire de la Baie de Chesapeake alors qu'à terre se déroulait la bataille de Yorktown qui devait mettre fin à cette guerre. Un lycée de la ville porte son nom.
- Jean-Honoré Fragonard (1732-11806), peintre
- Maximin Isnard (1755-1825) député du Var pendant la Révolution, ancien Président de l'Assemblée Nationale est né et mort à Grasse.
- Honoré-Théodore-Maxime Gazan de la Peyrière (1765-1845) général du 1er Empire
- Napoléon 1er (1769-1821) Empereur des Français, visiteur occasionnel de Grasse, il y fit une halte lors de sa remontée sur Paris en 1815. Il est contraint d'y abandonner, Place de la Foux, 4 canons, une berline et plusieurs voitures.
- La Princesse Pauline Bonaparte (1780-1825) séjourna longtemps dans la ville à partir de 1811. Elle se promène souvent dans ce que sont aujourd'hui les Jardins de la Princesse Pauline.
XIXe siècle
- La reine Victoria (reine du Royaume-Uni) (1819-1901), fit honneur de sa présence du 25 mars au 28 avril 1891 dans la ville de Grasse, séjour au cours duquel elle visita les jardins d'Alice de Rothschild et les établissements Chiris.
- Charles Nègre (1820-1880), peintre et photographe, né et mort à Grasse.
- César Ossola (1848-1915), industriel en parfums, adjoint au maire de Grasse, député ; une place de Grasse porte son nom.
- Léon Chiris, (1839-1900). Industriel négociant, propriétaire et dirigeant de la plus importante maison de parfumerie de la ville dans la seconde moitié du XIXe siècle. Député de la circonscription de Grasse de 1874 à 1882, sénateur de 1882 à 1900. Membre de l'Union républicaine (gauche). Sa belle-fille fonde par la suite de nombreuses œuvres de charité.
- Alice de Rothschild
- Marcellin Chiris (1857-1932), archéologue français, né et mort à Grasse.
- Ivan Bounine, (1870-1953) écrivain russe et prix Nobel de littérature, auteur de poèmes, nouvelles et de romans a vécu vingt-deux ans à Grasse.
- Paul Goby (1879-1937), Archéologue et Auteur de la découverte du Plateau de la Malle.
- Jean Ossola (1881-1932), député, secrétaire d'État à la Guerre, maire de Grasse.
XXe siècle
- Gérard Philipe (1922-1959), acteur, a grandi à Grasse au Parc Palace qui était présidé par son père pendant l'Occupation. Son grand-père fut maire de Grasse.
- Jacques-Louis Lions (1928-2001) (fils de l'ancien maire Honoré Lions) et son fils Pierre-Louis Lions, mathématiciens.
- Georges Lautner, (1926-2013), réalisateur de cinéma français, y résidait (saint François).
- Charles Pasqua (1927-2015) est né à Grasse. Homme politique français, ancien ministre de l'Intérieur.
- Robert Nyel(1930-2016), Auteur compositeur, né à Grasse
- Coluche (1944-1986), mort percuté par un camion près de Grasse le 19 juin 1986.
- Etc...
§15 - GRASSE ET SES BROCHURES
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Une édition de 1924
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KIOSQUE
§16 - GRASSE ET SES JOURNAUX
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Le plus ancien journal grassois est Le Commerce (1858-1898), devenu par la suite La Revue de Grasse (1898-1924). Le Progrès républicain (1900-1931), La Lanterne grassoise (1927) ,Le Progrès de Grasse (1936) ,Le Petit Grassois (1938-1939) et L’Indépendant grassois (1896-1897), qui s’attaque à Léon Chiris, sont engagés dans la vie locale. A gauche, Ernest Cresp fonde La Voix du Peuple, journal ouvrier de l’arrondissement de Grasse (1896-1914, 1919-1927).
A noter qu'il existait aussi un journal en provençal La Toùténo édité par André Isnard
(INFORMATIONS DE PATRICK ISNARD)
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Le courrier du Littoral
Samedi 18 Décembre 1897
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Le Petit Grassois
27 mai 1893
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§17 - GRASSE ET SON ARCHITECTURE
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Documents Robert Raspati
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§ 18 - LES INCENDIES AUTOUR DE GRASSE
(en cours de construction)
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Le 24 juillet 1986
1998
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Ce blog a été réalisé par : andre.raspati@gmail.com
Avec mes plus vifs remerciements aux différentes personnes qui m'ont aidé à réaliser ce blog "Grasse-Vintage" et tout particulièrement :
- La Région PACA qui m'a aimablement autorisé à utiliser les textes et les photos publiés dans l'inventaire général du Patrimoine Culturel : https://dossiersinventaire.regionpaca.fr/gertrude-diffusion/recherche/globale?texte=%22parfumerie+de+Grasse%22&type=Dossiers
- Le centre de Documentation iconographique, documentaire et historique produite par les services patrimoniaux de la DRAC PACA et réalisée par Gabriel BENALLOUL - http://patrimages.culture.fr/
- La Maison du Patrimoine de la Ville de Grasse dont la responsable Laurence ARGUEYROLLES m’a permis d’accéder à de très nombreuses informations - animation.patrimoine@ville-grasse.fr
- Les Archives Communales de la Ville de Grasse qui m'ont aidé dans mes recherches et permis d'accéder à de très nombreuses informations - http://www.ville-grasse.fr/archives_communales.html et particulièrement Mesdames BARBUSSE et HERNANDEZ
- Corinne JULIEN-BOTTONI qui m'a aimablement autorisé à publier ses articles de l'histoire de Grasse qui paraissent régulièrement dans Nice-Matin
- Robert VERLAQUE, professeur, historien, auteur d'ouvrages sur Grasse (Grasse du Moyen-Age à la Belle-Epoque, Grasse au XX ème siècle), Président du Cercle Culturel de Grasse qui m'a transmis de nombreux documents
- Alain SABATIER, photographe qui m'a autorisé à utiliser ses clichés pour illustrer mes blogs
- Toutes les personnes qui m'ont prêté leur collection de cartes postales, de photos ou de documents.
- Toutes les personnes qui publient ou qui ont publié sur les réseaux sociaux des documents ayant un lien avec mon blog
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Bibliographie
- "Contribution à la connaissance de la ville de Grasse" de Joseph FARNARIER
- "Le Pays de Grasse" de Hervé de FONTMICHEL
- "Grasse, Portrait d'une ville provençale" d'Alain SABATIER et Lucien AUNE
- "Grasse, dans les bouleversements du XXe siècle" de Robert VERLAQUE
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Si un document qui figure dans ce blog n'est pas libre de droit merci de me le signaler
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